Pour un peu, Heathcliff en viendrait presque à se demander comment c’est possible de garder un air aussi joyeux sur le visage pendant autant de temps. Surtout que le Pendragon ne s’est pas montré très tendre avec la blonde mais il faut croire qu’elle est rapidement passée au-dessus de tout ça. Mais d’un côté, c’est tant mieux parce que si le Pendragon estime avoir réagi en étant dans son bon droit, ça aurait tout de même été contraignant de poursuivre cette conversation avec deux personnes totalement refermées sur elles-mêmes. Au moins, la dénommée Naïa parle et provoque de la bonne humeur pour eux deux. Il écoute la jeune femme lui expliquer ses difficultés avec ses Pokémon sans l’interrompre. Au moins, pendant qu’elle raconte ses anecdotes de dressage, ils ne risquent pas de tomber sur des sujets potentiellement délicats. De plus, ce serait de la mauvaise foi pure et dure de ne pas noter les efforts considérables de la demoiselle pour faire oublier ses maladresses précédentes. Alors fort de ses expériences, Heathcliff décide de faire à son tour quelques pas dans la direction de Naïa en prodiguant quelques conseils. Oh, il ne dit pas qu’il a raison et la blonde est libre de les prendre en considération ou non mais il donne tout de même son avis. Et puis, aux vues de ses réactions, le Pendragon part du principe qu’elle est d’accord avec lui sur certains points. « Trouver un moyen de lier le travail de pompier avec les Pokémon eau ne doit pas être si compliqué. », dit-il, le ton clairement taquin ; signe qu’il retrouve un peu confiance. Il rigole mais il sait aussi qu’elle a raison : emmener ses Pokémon sur le terrain nécessite de leur apporter un entraînement solide avant. Mais pourquoi pas ? C’est tout à fait possible, surtout qu’elle a l’air d’aimer autant son métier que ses Pokémon. Pour le Johtien, c’est déjà des très bons points même s’il s’abstient de le signaler. De toute évidence, elle doit déjà le savoir.

Un silence un peu gênant s’installe soudainement alors que Naïa semble se perdre dans ses pensées, donnant ainsi l’impression de totalement oublier la présence du Pendragon. Ne souhaitant pas prendre le risque de possiblement interrompre il ne sait trop quoi, le scientifique se contente d’observer Naïa qui s’approche de sa Tarenbulle pour lui caresser la tête avec prudence. Y aller doucement est une bonne idée selon Heathcliff. Il ignore jusqu’à quel point la pompière peut être proche de son Pokémon mais de ce qu’il a compris et de ce qu’il observe, il faut encore beaucoup de travail. Parce que pour qu’elle agisse avec un tel manque de confiance envers Bubulle, c’est qu’ils ne sont pas encore aussi proches qu’elle pourrait le souhaiter. Un léger sourire apparaît dans le coin des lèvres du médium quand il comprend la scène qui se déroule sous ses yeux : la Tarenbulle finit par accepter le geste de sa dresseuse, elle le confirme en s’approchant lentement de Naïa. Il faut le reconnaître, c’est agréable de pouvoir assister à de tels moments entre un dresseur et son Pokémon. Pendant que la Nausicaa sautille sur place - sans doute heureuse du dénouement de son petit test -, Heathcliff en profite pour poser une question... Qui passe presque inaperçue. Il parvient même à accepter l’idée de n’avoir aucune réponse jusqu’à ce que son interlocutrice en fournisse finalement une. « Aucun problème. Je vois bien que vous les appréciez sincèrement. Et... ça fait plaisir à voir, je l’admets. », elle en parle comme Heath parle des spectres : avec un amour et une dévotion à toutes épreuves. Sans oublier que lui aussi pourrait parler des spectres pendant des heures. Seulement, c’est difficile de trouver un auditoire qui accepte de l’écouter sans avoir trop de préjugés. « Oh non, Asmodée est loin d’être le seul Pokémon spectre qui m’accompagne. Je pense que je les aime autant que vous aimez les types eau. Il faut dire qu’ils font partie de ma vie depuis toujours... », répond-il en haussant les épaules.

Plus les minutes défilent, plus Heathcliff se dit qu’il a peut-être été un peu injuste envers la demoiselle. Mais c’est plus fort que lui ; peu importe qui il a en face, si c’est une personne qu’il ne connaît pas, il va naturellement être méfiant – voire agressif. Une attitude qu’il a adoptée par la force des événements. Pourtant, en voyant les gestes amicaux que Naïa a envers son Pokémon, il se dit que, peut-être, il pourrait baisser un peu plus sa garde. Il l’envisage, au moins légèrement même s’il n’a pas l’intention de lui déballer sa vie. Pour ça, il faudra bien évidemment plus que des jolis sourires. Naïa laisse sa Tarenbulle aller jouer seule, sans doute pour pouvoir se concentrer sur la discussion qu’elle est censée avoir avec le Pendragon. Une décision qui lui permet de poser des questions sur l’amour qu’Heathcliff porte au type spectre. Un sujet qu’il évoque bien plus facilement que beaucoup d’autres. Preuve en est avec la Nausicaa puisqu’il répond à ses interrogations concernant Asmodée. Il faut dire que dans un monde où les Pokémon sont omniprésents, parler de ceux qui fascinent le plus est rassembleur. « En fait, ça remonte à ma naissance. Peut-être même à avant. », fait-il en hochant la tête, entrant sur le terrain de croyances bien plus personnelles. Il a toujours fait sa vie avec les spectres, il venait à peine de naître que certains flottaient déjà au-dessus de son berceau ; il en est persuadé. « Et vous vous souvenez de qui était ce fameux premier Pokémon ? », il demande par curiosité mais il est évident qu’elle n’est pas obligée de répondre. Ou peut-être même qu’elle ne s’en souvient pas, ce qui n’est pas très grave non plus.

Naïa parle beaucoup, c’est indéniable. Toutefois, ce n’est pas un comportement qui dérange le Pendragon. Au contraire, ça leur permet de rester sur des sujets qui intéressent la jeune femme et ça évite au scientifique d’avoir à en dire trop sur lui. Au final, tout le monde y trouve son compte. Légèrement moins sur la défensive qu’au moment de leur rencontre, Heathcliff laisse la pompière agir lorsqu’elle vient proposer quelques baies à Asmodée. Le regard quelque peu inquiet, le Polichombr s’avance pourtant tout doucement, flottant dans la direction de la blonde. Prêt à repartir dans la direction opposée au moindre signe suspect, le Spectre saisit une baie dans sa bouche avant de se mettre à la croquer. Comme quoi, même avec ces Pokémon, la nourriture est une bonne approche. Il faut dire que jusque-là, Naïa ne s’est guère montrée très agressive envers le petit être. « Tout dépend de votre rapport à la nostalgie. », répond le médium en gardant un œil sur son partenaire. Pour le moment, tout va bien mais il préfère limiter les risques et rester attentif. « On roule l’un avec l’autre depuis 28 ans et il ne s’est pas encore lassé de moi. », laisse Heathcliff, affichant un sourire en coin. Presque trois décennies qu’ils avancent côte-à-côte et même après tout ce temps, il arrive régulièrement que le Johtien se dise qu’il n’aurait pu rêver meilleur compagnon malgré les défauts d’Asmodée. « Vous voyez, il n’a rien de diabolique. », ajoute-t-il en se rappelant comment la jeune femme a accueilli le Pokémon spectre sur le moment.

Il parle en sous-entendu, Heathcliff ; conscient que ses paroles ne seront sûrement pas bien accueillies par la grande majorité des personnes avec qui il peut échanger. Oh, il assume très bien son mode de pensées et ses croyances personnelles. Seulement, il sait aussi que tout le monde n’est pas prêt pour les entendre et ne serait-ce qu’accepter qu’elles puissent exister. Peut-être que Naïa fait partie de ceux qui sont plus ouverts d’esprit mais il ne la connaît pas encore assez bien pour pouvoir l’affirmer. De fait, le Pendragon préfère opter pour la carte de la prudence car il n’a certainement pas oublié la réaction de la blonde à la simple vue d’un Pokémon spectre. En y repensant, la conclusion lui apparaît, évidente : elle n’est pas prête. Lui en vouloir pour ça ? Certainement pas. Même si c’est triste, beaucoup de gens sont comme elle et en soit, ce n’est pas grave. D’autant qu’en ce qui la concerne précisément, il a davantage le sentiment qu’il s’agit d’un manque d’informations vis-à-vis de tout ça. Il n’a pas l’impression que ce soit dû à une quelconque mauvaise volonté. Alors en attendant d’être certain de pouvoir possiblement échanger avec elle à ce propos, Heathcliff l’écoute parler de sa vie et en vient à la questionner sur ce qui l’a poussée, elle, à nourrir cet amour pour les Pokémon eau. Un sujet qui, fatalement, finit par mener à sa première rencontre avec un représentant de ce type. Curieux, il ne peut s’empêcher demander à quelle espèce il appartenait. Malheureusement, c’est un souvenir que Naïa ne semble pas avoir conservé puisqu’elle révèle se rappeler uniquement d’un Pokémon porteur d’une carapace et non-évolué. Carapuce, Khélocrok... En réalité, ce doute laisse place à un certain nombre de possibilités. « C’est pas grave, peut-être que ça vous reviendra un jour. En attendant, vous pouvez voir ça comme un mystère qui ne demande pas nécessairement une réponse. », et Arceus sait qu’il aime ça les mystères, Heathcliff. De son point de vue, les plus intéressants sont même ceux qui ne trouvent aucune résolution.

Il comprend bien que ça puisse être embêtant pour la Nausicaa de ne pas se rappeler de cet instant. Ne pas pouvoir dire qui est le premier être qui nous a donné l’amour des Pokémon, ça doit avoir quelque chose de frustrant mais se prendre la tête pour ça ne ferait qu’empirer les choses. Alors lorsqu’elle lui sourit, le scientifique ose lui répondre d’une façon similaire tandis qu’elle tente une nouvelle approche vers Asmodée. Vouloir essayer de l’apprivoiser est tout à son honneur. C’est un geste respectable que le Johtien n’attendait pas. C’est pourquoi il laisse faire comme elle le désire. C’est encore le meilleur moyen pour qu’elle s’habitue aux spectres. Surtout que le Polichombr n’est pas méchant – craintif, facilement impressionnable et intimidé, oui mais il ne lui fera pas le moindre mal. Preuve en est quand il s’approche de la blonde, saisissant timidement la baie qu’elle tend pour la manger, d’abord avec une certaine hésitation puis un peu plus franchement. C’est comme ça qu’ils en viennent à évoquer les vingt-huit années de fidélité d’Asmodée et d’Heathcliff. Le sifflement d’admiration de Naïa le fait légèrement sourire – et oui, tant de temps ! Même lui a parfois du mal à y croire – alors que les paroles qui suivent sont plutôt douloureuses. « Plus jeune ? », dit-il, portant les mains à l’emplacement de son cœur, mimant une soudaine violente blessure à ce dernier. « Quel âge me donnez-vous ? Que ce soit avant ou après avoir eu cette information. », il note tout de même qu’il fait apparemment plus jeune que son âge réel et ça, c’est plutôt flatteur et plaisant. De plus, c’est une nouvelle plaisanterie de la part du médium qui prouve qu’il se méfie moins de la demoiselle malgré une confiance qu’il est encore bien loin de lui accorder. Il ne retient cependant pas un sourire quand Naïa confirme que le Pokémon spectre n’a affectivement rien de maléfique et que c’est même tout le contraire. Bien sûr qu’il est adorable. Pour Heath, la question ne s’est jamais posée. Elle ose adresser une caresse sur la tête du petit Pokémon qui, malgré un imperceptible mouvement de recul, finit par rester, acceptant le geste de Naïa. « Vous êtes loin d’être un cas isolé, si ça peut vous rassurer. », nombre de personnes ont des préjugés sur les spectres. Hélas, tous ne sont pas d’aussi bonne volonté que la Nausicaa et la plupart refuse de faire le moindre effort. « Vous avez déjà commencé à y remédier en faisant un pas vers Asmodée. L’idée serait de poursuivre dans cette voie, si vous en avez réellement envie. », si elle en émet le souhait, Heathcliff peut l’aider. Jamais il ne rechignera pour soutenir quelqu’un qui désire sincèrement améliorer son rapport aux spectres.

Elle lui donne donc presque dix ans de moins. Même s’il est convaincu qu’elle exagère et que la trentaine se voit sur son visage, Heathcliff esquisse un sourire en entendant la réponse de la Nausicaa. L’âge n’a jamais était un sujet problématique pour le scientifique qui assume parfaitement ses traits vieillissants. Néanmoins, il serait idiot de ne pas apprécier ce compliment – parce que s’il a d’abord fait minime d’être vexé, il faut bien admettre que c’est plutôt agréable de donner la sensation d’être un jeunot. Du moins, à partir d’un certain âge. « Effectivement, j’ai dépassé ce cap. En réalité, je suis plus proche de la quarantaine. », ses trente ans lui paraissent déjà bien loin maintenant qu’il y pense. Cela dit, contrairement à beaucoup de monde, passer ce cap n’a jamais été un problème pour lui. Il a vécu cet anniversaire comme un autre. « Vous avez eu de la chance que votre déduction soit bonne mais vous savez, j’aurais pu avoir pile vingt-huit ans. », rétorque le Pendragon en ricanant. Pour ça, il aurait fallu qu’Asmodée soit à ses côtés depuis sa naissance et dans les faits, ça n’aurait pas été inconcevable. Mais coup de chance pour Naïa, ce n’est pas le mode de fonctionnement de sa famille. L’atmosphère détendu, Heathcliff apprécie davantage l’instant présent. Qu’il soit vieilli ou rajeuni, le Johtien s’en moque. Dans les deux cas, il est très peu probable qu’il le prenne mal, étant parfaitement en accord avec ses réelles années de vie.

Il ne saurait dire si cette plaisanterie sur son âge a permis de faire céder une barrière entre eux mais le fait est qu’Heathcliff commence à évoquer de manière plus sereine les spectres avec Naïa. Cela se traduit par une approche plus positive de la blonde envers Asmodée. Bien évidemment, le Pendragon se tient prêt à intervenir en cas de besoin mais rapidement, il se rend compte que ça ne sera sûrement pas nécessaire. Un sentiment accentué quand Naïa parle positivement du Polichombr, se rendant enfin compte qu’il n’est clairement pas le monstre que les gens s’imaginent. Et si tout le monde s’avérait d’aussi bonne constitution que la Nausicaa à ce sujet, alors les Pokémon spectres seraient bien moins marginaux. Hélas, les préjugés ont la vie dure dans tous les domaines et ces petits êtres associés à l’obscurité, à l’horreur ainsi qu’à la mort ne font malheureusement pas exception. Ces concepts, la grande majorité préfère s’en tenir éloignée. Par peur de l’inconnu, la plupart du temps. Les gens fuient ou rejettent ce qu’ils ne connaissent ou ne comprennent pas. Les spectres ne sont pas les seuls à souffrir de ça mais Heathcliff ne peut pas mener toutes les batailles. Pour autant, il s’investit corps et âme dans celles qui lui tiennent à cœur. Ce n’est pas facile tous les jours mais s’il le fait, c’est par conviction, pas par facilité. Qu’importe si ça doit lui prendre l’entièreté de cette vie. Mais il apprécie tout de même lorsque des personnes comme Naïa prennent la peine de faire quelques pas dans sa direction en essayant de balayer les clichés. « Je vous confirme qu’il n’est pas la seule boule d’amour spectrale. », dit-il en hochant la tête avec – peut-être – un peu trop d’enthousiasme. « Il faut y aller crescendo. Passer d’un Polichombr à un Tutankafer, c’est comme passer d’un saut du trottoir à un saut en parachute : ça n’a aucun sens et c’est dangereux. », évidemment, si on associe « Pokémon spectre » à « Tutankafer », il comprend les réticences. « Je peux vous trouver des points positifs à tous les spectres mais rien ne vaut l’expérience et l’apprentissage. Vous savez, c’est comme pour les autres Pokémon : c’est aussi une question d’approche. On n’aborde pas un Polichombr comme on aborde un Tutankafer ou une Momartik. », il y a des gestes, des attitudes à respecter mais ça, ça s’apprend. Comme à peu près tout.

L’âge n’est habituellement pas un sujet sur lequel Heathcliff s’éternise. Il faut dire qu’il est assez rare qu’on lui fasse des remarques à ce sujet. De plus, le Pendragon est d’avis que l’âge n’est pas qu’une question physique. Si dans cette vie, il est bien proche de la quarantaine, son expérience le laisse penser qu’il est bien plus vieux en réalité. Mais c’est là un point de vue qu’il ne peut pas aborder avec n’importe qui. C’est aussi pour ces raisons qu’il ne se vexe pas concernant les paroles de Naïa. Évidemment, il n’est pas un fantôme et quand bien même certains peuvent le penser, ça l’amuserait plus qu’autre chose. Quoi qu’il en soit, le médium est bien placé pour savoir qu’un âge ne se limite pas à l’apparence d’une personne. Mais l’aborder sous cet angle avec la Nausicaa lui paraît encore un peu prématuré. Ils se sont engagés dans une conversation légère et ça lui va très bien. Au moins, il sourit et ça lui change un peu les idées. Il en vient même à penser que cette rencontre n’est peut-être pas une si mauvaise chose, finalement. Du reste, les Pokémon  – spectres plus précisément – font partie de la vie de chaque Pendragon depuis la naissance. Les enfants de la famille n’en n’ont pas un attitré dès le berceau mais le Johtien a toujours vécu en étant entouré de ces êtres. Il y en avait partout, ils se baladaient librement à travers la demeure. Alors il côtoie tout de même ces Pokémon depuis qu’il est né. « Et ça n’aurait pas été dramatique non plus, vous savez. L’âge n’est qu’une question de perception et je me fiche bien de celui qu’on me donne, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. », lui est en accord avec ça et il a envie de dire que c’est encore le principal.

Avoir une conversation plus légère, c’est agréable, il doit le reconnaître. Néanmoins, le ton change légèrement – ce qui ne le dérange pas – lorsque le sujet de l’approche des spectres est abordé par l’intermédiaire d’Asmodée. Ça fait partie de ce qui est important pour Heathcliff, c’est pourquoi il accepte d’avoir cet échange avec Naïa. La plupart des gens ne comprend pas qu’on puisse se sentir si proche et apprécier certains types de Pokémon. Parmi les plus mis à l’écart, on trouve les insectes, certains dragons et ténèbres et surtout, les spectres. Pourtant, ils sont fascinants et tout autant dignes d’intérêt que les autres. C’est compliqué mais il faut savoir balayer les clichés et leur laisser une chance. Quand on voit que certains sont comme Asmodée ou comme Sophie, on ne peut pas rester insensible. Tous ne sont pas les créatures effrayantes que beaucoup décrivent. Ça, le Pendragon remarque que son interlocutrice commence à le comprendre lorsqu’il entend ses comparaisons. Le fait qu’elle utilise de manière très juste les Pokémon eau montre qu’elle a bien saisi ce que le scientifique vient d’expliquer. Quoi qu’il faille tout de même se méfier de la corne d’un Poissirène. « Vous avez compris ! Les spectres sont comme les autres Pokémon : s’ils ont bien des caractéristiques communes selon leur espèce, ils ont également des caractères qui sont propres à chaque individu. C’est le même principe que pour les humains. », même si Heathcliff préfère généralement la compagnie des Pokémon. Les relations humaines, il a donné et très peu se sont bien terminées. « Mais oui, tout est question de volonté et d’adaptation. J’ai conscience que faire le premier pas n’est pas simple mais une fois qu’un lien se fait, ça mène généralement à des échanges constructifs et positifs. », une idée qui s’applique aussi bien aux façons d’approcher les Pokémon qu’à cette conversation, finalement.