Après plusieurs années consécutive, Makena l'imbattable finit par se faire détrôner. Défaite dure à accepter, retraite forcée. Son chapitre de Maître de Ligue qui se termine pour laisser place à celui d’un autre. Elle a le seum. Un discours amer qui vient lui arracher des mots qu’elle ne pense pas. Des applaudissements qui ne sont même pas pensés. Être au-dessus de tout le monde qui a toujours été son kiffe mais ce jour-là on l’a fait redescendre sur terre. Il le fallait, Makena qui a dû longuement être étudiée par les dresseurs déterminés qui cherchaient sa place. C’était obligée, un style de combat ne change finalement jamais malgré les différents qui se présentait à elle. A voir certains beaucoup trop acharné en quête de gloire, la relation des humains qui faisaient leur tour des îles avec leur pokémons commençaient fortement à la dégoûter. Beaucoup ne comprenait qu’un pokémon n’était pas un esclave, une bête de combat mais bien un être vivant qui méritait d’avoir ses propres choix et de vivre en totale harmonie avec son dresseur.  Ses pokémons avaient beaucoup de liberté à elle, d’où son style de combat souvent impressionnant et fluide. Le jugé du pokémons souvent respecté, et celui-ci consoler s’il était mauvais. Les ordres d’attaques qu’elle ne faisait quasiment jamais, ce qui pouvait d’ailleurs surprendre les adversaires et les empêcher de contrer.

Sur cette défaite, elle décide de mieux se concentrer sur sa carrière de mannequinat. Un tour du monde lui était promis afin de prendre de la notoriété au niveau mondial. Sur les réseaux sociaux, elle a décidé d’être plus active, plus accro. Parce que voir le nombre de personnes l’utilisant comme modèle ou ayant besoin d’elle la faisait kiffer. De légers messages cachés dans le thème de ses shootings qu’elle tente de faire passer. Une vie en harmonie possible avec les pokémons qu’elle voulait montrer au monde, peut-être ils ouvriront les yeux et tenteront d’être plus à l’écoute de ces mignonnes petites bêtes qui peuplent leur quotidien? C’est d’ailleurs pour cela qu’elle s’est laissé entraîné dans ce groupe de justiciers masqués - terroristes d’après les médias et la plupart de la société - l’adrénaline de l’interdit qui la fait secrètement vibrer.