Me voilà de nouveau à la Lumiclairière. Je suis souvent ici pour mes études et je ne change pas mes habitudes, mais alors que je m’installe afin de faire des observations j’aperçois quelqu’un dans les environs. Et pas n’importe qui, quelqu’un que je connais.

***

Certaines de mes études nécessite parfois que je reste tard au laboratoire. Et on a le droit du moment que l'on veuille bien à fermer les portes une fois l'heure de fermeture effectuée et qu’on mette l’alarme en repartant. Cela fait bien cinq bonnes heures que le laboratoire a fermé. Minuit est passé et j’ai presque terminé ce que je suis en train de faire quand je vois Hélios se dresser sur ses pattes en position d’alerte. “Qu’est ce qu’il y a ? Tu as…” Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que moi aussi je l’entends. Quelqu’un essaye de forcer la porte. Le système d’alarme n’est pas mis en place comme la dernière personne du labo n’est pas sortie : soit moi. Oh non. Qu’est ce que je vais faire ? J’ose avancer dans le couloir et passer discrètement une tête pour voir la porte de l’entrée qui a la chance d’être transparente. Quelqu’un tout de noir vêtu ce n’est pas un scientifique qui a oublié ses clés. Que faire ? Je retourne dans ma pièce. Qu’est qu’un voleur vient chercher en priorité dans un tel laboratoire ? La machine pour faire revivre les fossiles ? Possible. Est-ce-que j’ai le courage d’aller jusqu’à là-bas essayer de faire quelque chose ? Non. Je ferme la porte de la pièce où je suis et j’y pousse une armoire devant extrêmement lourde devant le regard surpris de Hélios. “Il passera pas comme ça s’il rentre.” Je ne suis pas wonder woman. Je ne peux rien faire contre un voleur, mais la police oui. Je pars me cacher sous le bureau et mon Galvaran vient se blottir contre moi. Je compose le numéro et bien vite je suis avec une femme qui me donne des instructions et envoie un agent sur place. On reste en ligne jusqu’à l’arrivée de l’agent. Il me semble que des heures se soient écoulées avant que je sorte de mon bureau, repousse l’armoire et sorte pour aller accueillir l’agent. Des heures qui ne sont en réalité que des minutes car il a fait très vite. Sans doute devait-il être dans le secteur. Il me présente son badge de l’autre côté de la porte d’entrée que je déverrouille. “C’est moi qui a signalé une tentative d’effraction.” Oui car finalement le voleur n’a pas réussi. L’agent de police est arrivé bien trop vite. La standardiste raccroche maintenant que je suis en présence de son collègue. Je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas quoi faire. Je suis perdue et le stress et la pression de toute la situation est en train de redescendre. Je souffle longuement. “Excusez-moi. J’ai eu très peur.” Il le voit sans doute, mais je me justifie sur le fait que je ne lui ai même pas souhaité bonsoir, je ne me suis pas présentée convenablement. C’est certes un policier, mais ça reste une personne. Mais bon, sous l’effet de la peur on agit différemment.

L'adrénaline provoquée par la peur n'est pas quelque chose qui redescend facilement. Cependant j'ai bien conscience que je suis inintelligible pour le policier en face de moi. Il faut que j'arrive à reprendre mon souffle pour pouvoir correctement lui expliquer la situation. J'ai l'impression qu'il s'adresse à moi comme une enfant mais après tout ça doit être la procédure de calmer les gens qui ont l'air hystérique comme je le suis. Je prends de grandes inspirations comme il me l'a conseillé. Mon Galvaran est dans mes bras. Ça me rassure de le serrer contre moi bien que je fasse attention à ne pas l'étouffer. Quand je me sens un peu mieux je me fonds de nouveau en excuses. “Oui excusez-moi encore une fois. Je m'appelle Eliza Castel, je suis une scientifique de ce laboratoire.” Jusque-là rien de surprenant il suffit de me regarder avec ma blouse blanche et que je suis à l'intérieur d'un laboratoire fermé au public -comme on est au milieu de la nuit- mais je préfère tout de même préciser mon rôle ici. “J’effectuais quelques travaux pour lesquels je me devais de rester tard. J’avais une autorisation et je devais mettre l’alarme en partant, mais du bruit a attiré mon Pokémon et j’ai vu quelqu’un essayer de forcer la porte d’entrée.” Le problème c'est que je ne veux pas dire grand chose de cette personne car il portait un pull et uniquement des vêtements noirs ainsi qu'une cagoule sans doute au cas où quelqu'un le verrait faire. “Je n’ai pas eu le temps de voir grand chose je me suis vite enfermée afin d’appeler la police et vous êtes arrivés.” Il n’est pas seul, un autre collègue s’occupe de faire les environs et bien vite d’autres voitures et d’autres policiers arrivent. C'est incroyable comment ils ont été rapides après je ne suis pas étonnée que le voleur ait pris la fuite avec tous les bruits de sirènes qui sont arrivées en trombe jusqu’ici. À sa place j'aurais fait de même bien que jamais je ne me retrouverai dans une telle situation. Je suis bien trop honnête pour voler. J'en ai pas le besoin non plus. Je caresse d'un air un peu distrait la tête de mon Galvaran en imaginant ce qui aurait pu arriver s'il était entré dans le laboratoire. “Qu'est-ce qui va se passer maintenant ?” Est-ce que je vais devoir aller au commissariat faire une déposition ? Est-ce qu'il faut que je prévienne la personne responsable du laboratoire qu'il y a eu une tentative d'effraction ? J'en ai aucune idée... C'est la première fois que ça m'arrive et j'espère aussi que ce sera la dernière.

L'adrénaline provoquée par la peur n'est pas quelque chose qui redescend facilement. Cependant j'ai bien conscience que je suis intelligible pour le policier en face de moi. Il faut que j'arrive à reprendre mon souffle pour pouvoir correctement lui expliquer la situation. J'ai l'impression qu'il s'adresse à moi comme une enfant mais après tout ça doit être la procédure de calmer les gens qui ont l'air hystérique comme moi. Je prends de grandes inspirations comme il me l'a conseillé. Mon Galvaran est dans mes bras. Ça me rassure de le serrer contre moi bien que je fasse attention à ne pas l'étouffer. Quand je me sens un peu mieux je me fonds de nouveau en excuses. “Oui excusez-moi encore une fois. Je m'appelle Eliza Castel, je suis une scientifique de ce laboratoire.” Jusque-là rien de surprenant il suffit de me regarder avec ma blouse blanche et que je suis à l'intérieur d'un laboratoire fermé au public comme on est au milieu de la nuit mais je préfère tout de même préciser mon rôle ici. “J’effectuais quelques travaux pour lesquels je me devais de rester tard. J’avais une autorisation et je devais mettre l’alarme en partant, mais du bruit a attiré mon Pokémon et j’ai vu quelqu’un essayer de forcer la porte d’entrée.” Le problème c'est que je ne veux pas dire grand chose de cette personne car il portait un pull et uniquement des vêtements noirs ainsi qu'une cagoule sans doute au cas où quelqu'un le verrait faire. “Je n’ai pas eu le temps de voir grand chose je me suis vite enfermée afin d’appeler la police et vous êtes arrivés.” Il n’est pas seul, un autre collègue s’occupe de faire les environs et bien vite d’autres voitures et d’autres policiers arrivent. C'est incroyable comment ils ont été rapides après je ne suis pas étonnée que le voleur ait pris la fuite avec tous les bruits de sirènes qui sont arrivés en trombe jusqu’ici. À sa place j'aurais fait de même bien que jamais je ne me retrouverai dans une telle situation. Je suis bien trop honnête pour voler. J'en ai pas le besoin non plus. Je caresse d'un air un peu distrait la tête de mon Galvaran en imaginant ce qui aurait pu arriver s'il était entré dans le laboratoire. “Qu'est-ce qui va se passer maintenant ?” Est-ce que je vais devoir aller au commissariat faire une déposition ? Est-ce qu'il faut que je prévienne la personne responsable du laboratoire qu'il y a eu une tentative d'effraction ? J'en ai aucune idée... C'est la première fois que ça m'arrive et j'espère aussi que ce sera la dernière.

L'agent commence à m'expliquer la procédure. Ça va se passer en deux parties. La première consiste à ce que je lui raconte ce que j'ai vu sur la personne qui a essayé de rentrer dans le laboratoire. Pas grand chose malheureusement. “Il portait des vêtements noirs et un pull très ample, impossible de dire s'il était plutôt mince ou un peu plus corpulent là-dessous. Il avait aussi une cagoule alors je ne connais pas la couleur de ses cheveux et j'étais bien trop loin pour voir la couleur de ses yeux. Côté signes distinctifs je n'ai rien repéré non plus et il était en partie accroupi en train d'essayer de crocheter la serrure donc je ne suis pas sûr de sa taille.” Je hausse les épaules. Vraiment difficile de retrouver quelqu'un comme ça dans la rue et là sans doute enlever la cagoule très suspecte et en plus sous son pull il pouvait avoir d'autres vêtements. Peut-être que ça se passera mieux avec la deuxième partie et justement il me parle d'enregistrement vidéo et c'est vrai que le laboratoire est équipé de caméras de sécurité une chose que le voleur devait savoir puisqu’il portait une cagoule. “Oui j’aurais des enregistrements et je vais vous donner le numéro de mon responsable." Je prends une de mes propres cartes et j’écris au dos le numéro de mon responsable que je connais par cœur ainsi que son nom. “Tenez, vous pouvez joindre mon responsable ici. Mais actuellement il n’y a personne d’autres dans le labo, j'étais la seule ce soir qui avait besoin de rester. Est-ce qu’il faut quelque chose d’autre ?” La peur est bien redescendue je suis beaucoup plus calme que tout à l'heure et j'arrive à réfléchir sans paniquer. J’espère que ça ne va pas me poser trop de problèmes ce qui vient de m’arriver et que je vais pouvoir continuer à faire quelques travaux nocturnes quand c’est nécessaire, mais peut-être qu’ils mettront un meilleur système de sécurité en place. “Est-ce que vous pensez le retrouver ?” Cela me parait impossible alors j’aimerais bien que l’agent me dise sincèrement si je me trompe ou pas.

Inutile. Je suis inutile. Ce n'est pas de ma faute si le voleur a pris ses précautions et qu’il était méconnaissable, mais tout de même j'aurais voulu donner de meilleures infos que cela. Malheureusement je sais d'avance que j'ai tout dit et qu'aucune informations supplémentaires ne me reviendra à l'esprit. Le policier s'éloigne pour donner la situation à son collègue. “Et toi Helios ? Tu as vu quelque chose de plus ?” Il secoue la tête. Le deuxième témoin de la tentative de crime n'a rien ajouté non plus. Je regarde au loin toute l’agitation et ce qu'il se passe. Quand je vois un des collègues du policier au téléphone je comprends qu'ils ont réussi à joindre mon supérieur. J'ai un peu peur des conséquences de cette nuit désastreuse, mais je verrais bien avec lui demain. J'attends un peu une fois que le coup de fil est terminé puis j'essaie de revenir vers la personne qui a pris mon témoignage. “Alors ? Vous avez réussi à le joindre ?” Je sais bien que oui mais c'est surtout savoir s' il va venir sur place qui m'intéresse ou s' il a donné des indications. Je ne sais pas combien de temps je vais devoir rester. Je ne sais pas combien de temps va prendre la police sur place. Je ne sais pas si je vais simplement pouvoir dormir cette nuit. En même temps je ne suis pas la seule dans cette galère ce n’est pas génial de travailler aussi tard. Autant essayer de se tenir les coudes. “Est-ce que vous voudriez quelque chose ? Comme du café ? Vous ou vos collègues d'ailleurs.” Je peux bien préparer ça. Même si en tant que policiers personnellement je n'aurais pas confiance sur les choses que l'on m’offre. En plus je ne sais pas si dans leurs lois il y a des règles strictes à propos justement de ce genre de proposition. Est-ce qu'ils ont vraiment le droit d'accepter à boire et à manger de la part de leur témoin ? Je caresse Hélios qui s’est niché sur mon épaule. Il pourrait marcher, s'il reste là c'est bien dans l'intention d'être au plus proche pour me rassurer. Bien que maintenant je sois un peu plus détendue même si je n'ai pas la certitude que l'on puisse retrouver le voleur.