J’avais livré les photos voulus par Éric, ce cher juge était aux anges, il adorait les photos produite. Éric et moi nous échangions nos coordonnées professionnelles dans le but de collaborer à l’avenir. C’était un homme excentrique certes, mais une personne professionnelle est cela me convenait tant que je pouvais mettre de côté et me préparer pour mes futurs projets. Daphné pour sa part ne pouvait l’encadrer, mais me faisait confiance dans mes jugements. Éric voulait peut-être autre chose mais cela ne me concernais pas aujourd’hui et jamais d’ailleurs. Juste avant la fin de notre rendez-vous, il me donnait une information très intéressante, mais surtout exclusive. « Au faite Margaux, je ne me pourrais que vous conseillez de vous dirigez vers Skyler Bay dans le cour du mois prochain. Il se pourrait qu’il y ait un autre concours très bientôt. » Il laissait une carte de visite sur la table avec un nom ‘Florence Delacroix’. L’homme reprenait me voyant bien intriguée : « c’est une amie à moi, elle fait dans les expositions et les événements. Là, elle lance une exposition éphémère. Je suis que là bas ton travail fera fureur. »

On se serraient la main et chacun partis de son côté. Je trouvais l’information très intéressante bien que j’avais d’autres préoccupation en tête. Cette histoire de voyage autour du monde me trotté de plus en plus dans la tête mais… rester ma sœur… Je me tournais et m’abaissais au niveau de Daphné, elle me regardait intriguée. «  Bon on va dans le sud ! » Je la voyais sautée de joie, comme moi elle devait en avoir marre de l’air de l’est, il fallait dire ca devait faire 3-4 mois qu’on voyageaient dans la zone.

Lendemain, moi et Daphné étions déjà sur la route vers Castlerain. Le voyage était tranquille, nous avons comme à notre habitude loger chez des amis. Je leur posais alors des questions sur Johto, une de mes premières destinations. Ils n’en savaient pas grand-chose même mon pote monsieur-je-sais-tout, j’étais vraiment étonnée.

Je partais donc durant une des journées où ils allaient travailler à la bibliothèque/médiathèque. Je n’étais pas une grande fan de ces endroits, mais bon j’avais besoin d’informations. Daphné me lançait un regard de désespoir en voyant l’endroit dans lequel on allaient. Je riais doucement en le voyant à son plus dam. Daphné finissait par trouver un livre sur l’exploration spatiale, je lui avais bien refilais le virus de l’aventure, voir un peu trop. Elle avait les yeux qui pétillaient et d’ailleurs elle me sollicitait toutes les deux minutes. Je regardais toujours avec bienveillance, elle me rappelait l’insouciance de mon enfance.

Je passais donc la journée à faire des recherches, en regardant tous les aspects que je connaissais des régions. Je finissais même par tomber sur un vieux site d’actualité qui relater les mésaventures d’un certain Arthur d’Oliville. Je prenais cette information en note comme toutes les autres, sans la considère comme véritablement importante. Au bout de 4 h de recherche, je voyais Daphné qui voulait bouger, je lui faisais un signe pour lui dire qu’on sortaient. Elle passait devant moi à une vitesse, comme si elle se sentait libérer. Elle me faisait la tête le reste de la journée de l’avoir emmené dans ce lieu si ennuyeux.

Le lendemain, après dit au revoir à mes amis, nous étions toutes les deux prêtes à tous déchiré dans le sud du pays. Au moment de passer les portes de la ville, la bonne odeur florale commençait à envahir nos narines. On prenaient une bonne bouffée d’air et je ne partais comme Daphné. Elle me voyait me diriger vers un homme qui n’avait pas l’air très à l’aise. « Bonjour, excusez-moi, vous avez besoin d’aide ? » l’homme se retournait et le vieil article me revenait en tête. Je réfléchissais devant lui durant une seconde, pendant ce temps  Daphné  venez vers moi intrigué, ne comprenant pas trop la situation, un mélange adorable de panique et d’inquiétude. « Est-ce que vous ne seriez pas… » Je mettais un léger temps de pause «… Arthur d’Oliviille ? »

Roidusel!

L’homme semblait surpris, il ne devait pas s’attendre à ce qu’une seule personne ne le reconnaisse si loin de sa ville natale. Il me répondait : « Bonjour » sur un ton méfiant en me dévisageant. Durant ces quelques instants, je me sentais un peu mal à l’aise, je n’avais pas trop l’habitude qu’on me regarde de la sorte. Je rougissais un peu en détournant légèrement les yeux vers Daphné comme pour lui demander un peu d’aide. Daphné n’avait pas eu le temps de faire quelque chose qu’une sorte de flottement s’installait dans l’air pendant une minute. Je comprenais qu’il avait l’air de réfléchir, Je n’étais plus mal à l’aise de mon côté bien que je sentais qu’un quiproquo avait l’air de se créer. Daphné et moi, on se lançait un regard, je prenais la décision d’éclaircir les choses avant que ma chance passe.

L‘homme s’adressait à moi avant que je puisse faire quoique se soit : «  Je vois, vous devez être une personne qui n’a pas obtenu son badge face à moi à Johto. Comment êtes vous arrivée ici ? Vous devez savoir que ne suis pas en voyage ici et que je ne peux plus vous donner de badge. De plus je refuse de me battre contre vous car je ne combat plus et je n’ai plus que mon fidèle Goinfrex sur moi. » Arthur partait d’un pas presser vers la ville. Mon instinct avait encore vu juste, bien que l’occasion semblait être passée. On apercevait au loin un Goinfrex qui courrait derrière l’homme, je sentais que Daphné avait l’air de se méfier de lui.

Je prenais Daphné dans mes bras, on était toute les deux dans l’incompréhension totale de la situation surréaliste qu’il venait de se produire. On se regardait ensuite puis on explosait de rire, c’était vraiment improbable, décidément cet Arthur était un personnage atypique. Après quelque minute à rire, bien qu’un peu déçue on s’asseyait sur un banc a proximité et je sortais une carte comme à mon habitude pour vérifier notre itinéraire. Pour une raison qui m’échappait, je commençais à rigoler légèrement à nouveau en pensant au mot ‘itinéraire’.

Une fois sûre de notre trajet, Daphné voulait ranger la carte, je lui donnais donc. A ce moment, un zigzagton sortait d’un buisson derrière et piquait la carte que Daphné venait de prendre. J’allais la récupérer, mais Daphné me faisait un signe pour me signaler qu’elle allait le faire, comme pour me prouver qu’elle pouvait me faire confiance. Elle s’approchait du Pokémon adversaire, déterminée. Elle lançait un feu follet qui commençait à tourner autour du petit voleur, voyant le feu il lâchait la carte et s’enfuit dans un autre buisson. Elle allait chercher la carte au sol et revenait vers moi pleine de fierté d’avoir accompli son devoir. Elle finissait par ranger la carte dans le sac, me regardait fièrement comme si elle attendait mon approbation. Je lui faisais une petite caresse sur la tête et je mettais à son niveau. Je lui disais d’une voix douce avec un sourire plein de compassion: « Écoute tu n’avais pas besoin de faire ça. Tu es la meilleure amie que l’on puisse avoir, je sais que tu es capable de tout ! Mais merci ! » Je voyais ces petits yeux brillaient de milles feu, elle me faisait toujours craquer comme ça.

Je lui faisais un petit signe de la tête : « Bon allez, on ne traine pas et on y va ! » Au moment où je prononçais ces mots, je voyais un homme qui ne m’était pas inconnue. Je me dirigeais vers lui d’un pas déterminée, décidée à ne pas laisser passer ma chance. Je voyais l’homme soupiré en voyant, mais j’allais enlever ce quiproquo. Daphné me voyait partir ne comprenait pas ce que je faisais, quand elle apercevait l’homme et surtout son Goinfrex. Elle n’osait à peine avancée.

De mon côté, sachant pertinemment qu’il allait m’éviter, je me posais devant d’un air assuré avec mon sourire le plus fier. Je commençais avant même que l’homme parle : « Enchanté, je m’appelle Margaux Duprès. Je ne suis pas une ancienne dresseuse, quoique peut-être vous ayez possiblement connu ma mère qui était une des plus fortes du continent. Je suis une photographe indépendant qui voyage partout dans ce continent et qui aimerait se renseigner sur Johto. Et mon intuition féminine me dit que vous allez à Skyler Bay ! » Je mettais une demi-seconde de pause et je reprenais donc un petit sourire en coin « Je vous propose donc que l’on y aille ensemble. » Je remettais un temps de pause, avant d’attendre sa réaction, je finissais ce que je voulais lui dire  « Je suis désolé si c’était brusque, mais je ne voulais pas de quiproquo, Johto est région qui m’intrigue et tant qu’ancien champion, je suis sûre que vous pourrez m’apporter des réponses. Bien entendu, je pourrais répondre au vôtre si vous avez sur Lathea » Daphné finissait par arriver à mes cotées, mais Goinfrex s’approchait dangereuse d’elle avec un petit filet de bave sur le coin de sa bouche. Elle s’accrochait le plus fort qu’elle pouvait à ma jambe.

Roidusel!

Lorsque je parlais à l’homme, il avait l’air de commençait à se méfier. Je ne comprenais pas sa réaction, j’y avais été un peu fort c’est vrai, mais de la à se méfier autant, c’étais bizarre. J’avais encore du faire une bêtise, ce n’est pas pour ça que j’allais abandonner, ca serait mal me connaitre ! Tout d’un coup à la fin de ma phrase, il faisait un pas en arrière comme si son passé allait lui rattraper d’un coup. Je ne serais pas étonnée si c’était ca. Il faut dire que, selon l’article il avait vécu pas mal de choses horrible le pauvre même si le papier ne donnait pas trop d’informations supplémentaires. Je savais qu’il ne fallait pas montrer de signe d’énervement dans ces cas-là, je serais juste moi et j’étais sûr qu’on allait arriver à s’entendre.

Arthur se mettait à soupirer :
« Et bien, à peine arrivé dans une ville voisine que mon passé me rattrape déjà, moi qui pensait être tranquille pendant un certain temps sur Lathea. Enfin, après tout j’ai l’habitude d’être abordé par des photographes dans votre genre qui ne vivent que pour des scandales tout en se fichant de ruiner les réputations. » Après ces mots, je comprenais enfin pourquoi il agissait de la sorte. Je rigolais un peu, d’un air amusée, il me prenait pour un de ces faux photographes autrement appeler ‘paparazzis’. Depuis les années que je faisais ce métier, j’avais appris à les ignorer, la meilleure chose qu’on devait faire devant ces individus. Je lui répondais « Écouter vous vos tromper totalement. A part si vous êtes un beau couché d’été ou d’automne, vous ne m’intéressez pas du tout. J’ai juste trouvée un vieil article du ‘Canarticho libéré’ sur votre histoire et la succession des arènes à Johto à la bibliothèque. »

Au niveau de mes jambes je sentais Daphné qui esquivait le Goinfrex comme elle le pouvait, après quelque tentative, il partait, Daphné se remettait à côté aux aguets. Elle n’avait pas le vu le Goinfrex monter sur un petit arbre et sautait sur Daphné dans son angle mort et commençait à lui mordait la tête comme pour la manger comme un bonbon. Je lui lançais un petit regard moqueur, je savais qu’elle allait s’en débarrasser comme une grande. Je faisais un léger pas sur le côté pour laisser la place à Daphné de se défendre. Elle me lançait un regard de remerciement et commençait à gonfler son torse prête à agir pour mettre de la distance entre elle et le Pokémon parasite sur sa tête.

Arthur remarquait dans le même temps un Pokémon sortant de la rivière et soupirait à nouveau il avait l’air exaspéré. Il n’avait aussi pas trop l’air de m’écouter. Ca m’embêtait un peu, je voulais juste discuter moi ! « Je ne peux pas être tranquille aujourd’hui, une ville immense, une paparazzis et enfin un Pokémon voulant combattre. » Il se tournait à nouveau vers moi. « Vous n’aurez pas ce que vous cherchez à part une capture de Pokémon. » Je le regardais un petit sourire aux lèvres, j’attendais le moment opportun pour lui expliquer. Arthur avait un sacré caractère, ca me plaisait bien, au moins je n’allais pas m’ennuyer avec lui sur le trajet.

Goinfrex lachait d’un coup Daphné et partait vers le Mustébouée sur ordre de son dresseur : « Goinfrex va sur la rive pour lancer  une  attaque abîme sur le Mustébouée. » Daphné et moi, on se regardait un peu étonnée, les choses s’enchainaient assez vite.  D’une main je serrais mon appareil pour éviter qu’un attaque le brise et de l’autre je faisais signe à Daphné de reculer. Je gardais du coin de l’œil Daphné pour éviter qu’elle soit blessée. D’un coup, le sol tremblait légèrement,  Arthur était lancer dans son combat. Il s’adressait à son Pokémon « Goinfrex, ce sera notre nouveau compagnon et notre première capture dans cette région. »

Je décidais d’agir, les opportunités il faut savoir se les crée ! Je rangeais mon appareil  photo et je mettais à la hauteur de Daphné « bon, tu me gardes mon sac, je te fais confiance. » Daphné prenait son air le plus sérieux et montait sur le sac pour monter la garde. Je lui souriais et je lui faisais une petite caresse sur la tête. J’étais vraiment contente de l’avoir. J’avançais d’un pas léger vers Arthur presque en sautillant souriant de joie. Je me plaçais à côté de l’homme, le regard tournait vers le combat qui se dérouler devant nous. Je prenais un ton très léger, plein de douceur « Je vais vous faire une petite confidence, vous êtes une personne atypique, mais je vous aime bien. Déjà je vous rassure, je ne suis pas une de ces faux photographes, ’une paparazzis’, d’ailleurs je l’ai déteste au plus haut point. » Je mettais un léger temps de pause regardant le déroulement du combat « Je ne sais pas ce que vous avez fait ou ce qui vous a poussé à venir ici à Lathea. Je m’en fiche un peu à vrai dire. J’aime surtout découvrir les gens, pour ce qu’ils sont aujourd’hui et non pour ce qu’ils ont pu être. » Je remettais un léger temps de pause pour le laisser diriger son Pokémon lors de ce combat qui avait l’air plus que serrer. Je me tournais vers Arthur « bref que vous soyez ancien champion, ancien éleveur ou ancien gymnaste, je veux juste discuter un peu. »

Roidusel!

Arthur donnait ces ordres à son Goinfrex sans tenir compte de ma présence ainsi que ce que je lui disais. J’allais commencer à partir, baissant légèrement les yeux. Quand soudain, il tournait vers moi et me répondait, « Bon, je ne comprends rien à vos couchées de soleils mais je veux bien admettre que vous ne devez pas être mauvaise, si Lathea fait des articles sur Johto, Johto peut en faire autant sur Lathea. » Je faisais un sourire, inclinant légèrement la tête vers la droite, les bras toujours croisé dans mon dos. J’étais heureuse j’avais réussi à le toucher malgré toute sa réticence. Pour une raison qui m’échappait, il commençait à désespéré « Ca m’énerve, je ne peux pas vivre ma vie tranquillement, où que j’aille, jamais on me laissera faire ce que je veux, on peut très bien tomber sur un article qui parle de moi dans les sections ‘autour du monde’ des journaux locaux de Johto. »

Je commençais à comprendre un peu sa situation, il avait vraiment du vivre quelque chose de terrible pour réagir comme ça. Il se reprenait aussitôt et continuait son combat, se refusant presque ces émotions négatives. Je tendais doucement mon bras vers lui, voulant le réconforté, mais je ne le connaissais pas vraiment assez. Il pourrait mal prendre ce geste, je remettais donc mon bras dans mon dos et reprenais mon sourire habituel. Je me tournais un instant vers le combat qui continuait, avant de pouvoir répondre, il continuait à diriger le combat « Lance de nouveau l’attaque abîme en direction de la rivière où le Mustébouée à plongé. » Je sentais la terre tremblait plus fort que lors de sa première attaque. J’étais inquiète pour daphné, je jetais un coup vers daphné qui restait de marbre devant cette situation, j’avais eu un soupir de soulagement. J’apercevais aussi une sorte de petit chien sortir des buissons, il était apeurer, il allait se cacher là où il pouvait. Il se mettait derrière mon sac, Daphné lui jetait un regard noir au Pokémon. Il s’enfuyait vers moi, il collait à mes jambes. Je ne bougeais pas, une fois l’attaque fini comme rassuré par ma présence, il restait entre mes jambes.

Arthur concentrait sur son combat ne l’avait pas vu et se tournait vers moi, je me tournais aussi vers lui, le regardant dans les yeux. Il avait l’air légèrement exaspéré : « Tant que vous êtes ce que vous prétendez, assurez moi que vos articles ou vos photos ne dépassent jamais les frontières de cette région si cela me concerne, je ne peux pas vous le dire pour l’instant mais je ne tient pas à ce que certaines personnes à Johto ne sachent où je suis.  Ces personnes seraient capables de venir ici pour me ramener de force à Oliville pour garder Pharamp. » Je trouvais cette situation un peu concasse, toute cette agitation pour un simple Pokémon. Il avait surement des enjeux qui me dépasse, il fallait bien dire, je ne connaissais pas la région de Johto. Arthur après avoir pris une pause avant de continuer sa phrase « En effet je me rends bien à Skyler Bay pour visiter toutes les arènes de la région, ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas moi même pourquoi je fais ça. »

Je rigolais un peu : « Arthur, il ne faut pas vous en faire, je travaille que pour des clients de Lathea. De toute manière, je préfère prendre des paysages ou des Pokémons en photo. Je trouve qu’ils ont de plus fascinant. Les Humains sont plus intéressants à découvrir avec la parole qu’avec les images » Arthur me faisait un signe de la main, le combat était sur le point de finir. Pendant qu’Arthur lançait sa pokeball pour attraper le Pokémon affaibli, le petit Pokémon à mes pieds avait l’air un peu plus confiant. Le tremblement qui lui avait fait peur, était à l’origine du Pokémon d’Arthur, je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, c’était les aléas du combat. Je me baissais et prenais le petit Pokémon dans mes bras. Je sentais au loin, Daphné intrigué par mes gestes. Je continuais à répondre à Arthur avec une voix assez douce, « Ce n’est pas grave, mais faits attention la prochaine fois, tu as fait peur à ce petit Pokémon.» Je caressais doucement la tête du Pokémon dans mes bras qui avait l’air de bien aimer.

« Du coup si tu vas à Skyler Bay, je t'accompagne. Si tu ne sais pas pourquoi, je dirais juste que le voyage n’a pas besoin de raison, tant qu’il n’est pas accompagné de sentiments négatifs. » Je n’avais pas le temps de continuer que Arthur me coupais « On est assez épuisé après avoir autant fait de chemin et ce combat, je vais soigner mon Pokémon, je reviens vite. » Je m’attendais à sa réponse, mais je répondais dans la foulée assez naturellement presque impatiente « pas de soucis, je vais revérifier le trajet. » Je lui faisais un grand sourire joyeux en lui faisant un petit geste de la main. « A tout de suite ! » Je voyais le dresseur partir vers la ville avec son Goinfrex qui le suivait comme il pouvait.

De mon côté, je retournais vers mon sac, je souriais un peu de fierté et de moquerie voyant Daphné bombé du torse sur mon sac. Quand j’étais à côté de mon sac, le petit chien commençait à stresser à la vue de Daphné et sautait de mes bras pour se mettre derrière moi. Je m’agenouillais, Daphné faisait la tête depuis quel m’avait vue caresser l’autre Pokémon. Je lui faisais un bisou sur le front et je suivais avec une petite caresse la tête « T’en fais pas Daphné, sois pas jalouse, tu restes ma préférée »  Je lui souriais doucement plein de joie et de douceur. Le petit Pokémon ne comprenait pas trop la situation, mais était rassuré. Je reprenais et revérifiais avec l’aide de Daphné le trajet, le Rocabot c’était installé contre moi de l’autre côté du banc. Je voyais enfin Arthur après un petit moment revenir de la ville, je rangeais mes affaires et j’allais rejoindre avec mes deux Pokémons qui me suivaient derrière moi. Daphné faisait comprendre au Rocabot que j’étais à elle.  Après être arrivé au niveau du dresseur, je mettais à côté lui d’un air un peu taquin. « Prêt mon cher monsieur Arthur. » Je faisais un léger pas en avant, avec des grands mouvements et un ton enthousiaste « let’s go ! » Daphné me suivait dans mes actions presque chaotiques, emporté par mon enthousiasme.

Après une petite centaine de mètres où personne n’osé trop parler, je cassais ce blanc assez rapidement. Je me mettais devant Arthur, bras croisé, marchant en arrière. Je le regardais dans les yeux avec un ton enthousiaste « Alors Arthur, on a une petite semaine de marche minimum ensemble. Du coup, j’aimerais te connaitre un peu plus! »

Roidusel!

Arthur prenait un air désemparé, cela avait l’air d’être une habitude. Il répondait presque exaspéré « Comme vous savez, je suis un ancien champion d’arène, je fus spécialisé dans le type ténèbres jusqu’au jour où la ligue décida de me remplacer par une spécialiste de type acier. » J’avais l’impression que ce sujet était sensible, je pouvais comprendre qu’il soit dégouté. J’étais sûr qu'il avait autre chose. Je voyais qu’il n’avait pas l’air de vouloir continuer la conversation, pas de soucis, avec moi il allait devenir bavard à la fin. Je ne savais pas pourquoi je le trouvais aussi attachant, surement qu’il ressemble un peu au niveau du caractère de Anne.

À mes pieds Daphné courrait autour de mes jambes pour échapper Goinfrex qui voulait la manger. Au bout d’un moment elle montait, sur mon sac et tirait la langue au Goinfrex. Il fut dégouté, mais commencer déjà a trouvé un nouvel angle d’attaque, ce qui faisait peur à Daphné. Elle finissait par me regarder en me demandant par un regard si on peut en finir maintenant, je lui montrais que non. C’était marrant de voir son désespoir, elle était vraiment craquante.
 
J’étais quand même pas mal intriguée normalement les champions et ex-champions sont des stars adulé de tous pourquoi, ils en auraient pas profité. Je reprenais la conversation « Du coup mon cher Arthur, on va s’arrêter à la fin de la journée » Je le regardais d’un air provocante sur un ton peu humoristique « Tu vas pouvoir tenir ? » Après deux minute, je me remettais à côté de lui avec un air peu plus sérieuse « Je voulais savoir qu’est ce qui pousse un champion à s’exiler de sa ville natale et venir vivre dans l’anonymat, alors que tu aurais pu profiter de ton statut de ex-champion ? Voir même profiter de ce temps pour reconquérir ton arène, voir soyons fou la ligue. » Je mettais un très léger de pause, je précisais ma pensée, je ne voulais pas l’offenser. « Je sais que tu n’as pas l’air très enthousiaste sur le sujet et tu n’es pas obliger de me répondre. » Je prenais un ton rassurant « Promis je ne te jugerais pas, vu certains truc bête que j’ai fait, je serais la moins bien placé pour ça »

Roidusel!