des dépenses à tout va, l'argent qui claque souvent sans une réelle pensée. acheteuse compulsive, le dressing plein et l'impression que rien ne suffira jamais. - un grincement. le bruit strident de la mini scie puis celui plus clinquant du fer, la pulpe de ses doigts qui s’enracine de chaque côté de la pierre précieuse. elle contemple son travail sans pouvoir réprimer son regard de s’égarer sur ses propres doigts, les phalanges aux nombreux pansements et ses ongles striés et inexistants. ses parents persistent pour qu’elle enfile ses gants, aucun homme ne voudra d’elle avec ces mains-là. mais elle aime la sensation rugueuse des pierres.- aucun homme. elle sourit silencieusement. aucun homme n’a jamais trouvé grâce à ses yeux, mais l’envie est mutine, elle sait qu’elle ne pourra jamais guider le cri de vérité en dehors de son gosier. ça pique, ça la ronge. Ça l’affole. - étoffes précieuses, visages candides, elle aime les belles choses, s'en retrouve naturellement attiré. - l'image n'a jamais eu à être parfaite, elle est la fille de son père, façonnée à son image, perfide et matérialise. princesse sur un trône de précieuses. - elle est sujette à des crises d’insomnies. si au début, elle n'y voyait qu'une chance de travailler un peu plus longtemps, le déficit d'attention que cela lui cause sur le long terme attise son irritation. l'esprit facilement ailleurs, les yeux qui se dérobent alors qu'elle conduit ou qu'elle manie des outils tranchants.  elle suit un traitement, peu fructueux jusqu'à présent. - une relation malsaine avec la nourriture, elle aime les saveurs contre son palais, puis maudit l'aiguille qui flanche de sa balançoire. gourmande, elle supprime ses urges que ce soit par la privation, le purge, ou les séances meurtrières de sport. - elle aime le jeu, l'interdit l'attire inexplicablement, c'est cliché, l'enfant qui possède tout et se retrouve pourtant à rêver d'ailleurs. - ses doigts ne savent pas qu'entourer une lame, ils s'accrochent souvent au forme sphérique de la pokéball. Carte dresseur décroché dès la majorité, ses premiers essais en combat datent de plus loin. treize ans à peine quand la liberté offerte par le fameux parcours du dresseur lui a fait briller les yeux. c'est dans les combats illégaux nocturnes qu'on la retrouve. autant spectatrice pour encourager sa bande que protagoniste de nombreux défis. elle vit. - une bouteille de vin jamais loin, addiction silencieuse et encore non nocive. très vite pompette. - elle déteste le contact, s'il ne pas d'une personne appréciée. il suffit qu'une main inconnue se pose sur son avant-bras ou son épaule pour que la colère éclate. traumatisme profond à l'origine méconnue, surement volontairement oubliée. -.

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Ici votre histoire ou quelques points contextuels, c'est vous qui voyez

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