Il fait sombre dans l'arène, et là où d'habitude le calme et la noirceur des lieux apaise le coeur blessé, brisé, du champion qui y a élu domicile, aujourd'hui il lui semble que la chape de ténèbres qui l'enveloppe n'est rien de plus que la prison dans laquelle il a toujours été enfermé en étant absolument persuadé qu'il s'agissait là de la meilleure chose qui puisse jamais lui arriver. Il est malheureux, Mallory, malheureux comme jamais il ne l'a été de toute sa vie ; malheureux parce que ce n'est pas de son fait, pour une fois, que le maladie n'est pas la responsable de ce qui le ronge tout doucement et en silence. Assis sur les gradins, il regarde sans dire un mot l'équipe de cinq Pokémon qui s'entraîne en bas, sans l'aval de leur dresseur. Il n'en a pas la force, aujourd'hui ; il n'en a pas l'énergie, il n'en a pas l'envie. Son monde est vide, triste et noir comme une putain de nuit de nouvelle lune. Ses espoirs se sont éteints, et avec eux le seul futur qu'il ait jamais fantasmé, imaginé, dont il avait si ardemment rêvé et dont il sait qu'il sera privé pour toujours. Tant pis.

Alors, il n'entend pas la petite voix fluette qui résonne à l'entrée de la salle ; tout au plus aperçoit-il Sophie tourner la tête, curieuse, en direction du couloir principal. Il renverra le challenger qui souhaitera se présenter à l'arène, aujourd'hui ; il n'en a pas la force ni l'envie, ce serait donner son badge que de se battre, aujourd'hui. Le monde s'est éteint dans ses yeux d'encre, et quand il attrape lentement sa tête entre ses mains, il se demande si tout va s'arrêter, un jour. « Mallory? » Cette voix, fluette, résonne doucement à l'intérieur de la grande pièce, c'est comme un drôle de baume au creux de son coeur, une vague de douceur. Levant le nez, il aperçoit cette tête blonde qui pénètre sur le stade, passe devant son équipe qui la toise. Sophie sourit, penche doucement la tête ; elle reconnaît toujours ceux qu'il a un jour croisés avant elle, après tout. « C’est mo… moi, Mavka... »

Mavka, et c'est soudain comme s'il faisait un bond terrible vers l'arrière, quand il était un jeune dresseur en promenade dans les zones sauvages de Lathea et en quête de spectres, qui était tombé sur une étrange petite poupée aux grands yeux implorants et aventureux. « Celle que t’as trouvé perdue quand on était perdu? J’ai grandi, Mallory… » Il lève le nez, le champion, puis c'est son corps tout entier qui quitte la sécurité des gradins pour descendre les quelques marches qui le sépare de la jeune fille qui le regarde, recroquevillée sur son corps mince. Oui, elle a grandi. Il n'a jamais oublié cette petite fille douce et curieuse qu'il a raccompagnée jusqu'à son grand-père, il y a plus de dix ans. Quand tu seras prête, viens me voir et je t'apprendrai.

« J’suis venue parce que tu m’as dit que tu m’aiderais. » Elle serre contre elle la petite silhouette d'un Flambino dont les oreilles, baissées, trahissent la même timidité que sa dresseuse devant l'équipe qui se tient devant eux. Dans un nuage de brume toxique, Sophie s'approche en douceur, consciente qu'elle serait capable de les faire fuir tous les deux ; à l'époque où ils se sont connus, elle était encore un Fantominus curieux et presque timide, dont le sourire immense trahissait sa nature mais dont la silhouette d'enfant attirait les faveurs douces des autres dresseurs. Mallory observe la jeune femme et alors, il lui semble qu'il reste encore de l'espoir. Peut-être un tout petit peu. « Je m'en rappelle, répond-il alors, sans savoir s'il a le droit de sourire aujourd'hui, mais terriblement attendri par l'air candide de l'enfant qu'il reconnait encore. Et je vais t'aider. »

Aujourd'hui, demain ou tous les jours qu'elle voudra, Mavka ; sa présence adoucit son caractère, et malgré sa surprise, c'est bien plus du soulagement qu'il ressent, maintenant, que tout autre sentiment auquel il se serait accoutumé. « T'es dresseuse alors, maintenant ? demande-t-il avec un petit sourire, tendant la main pour que le Flambino puisse la renifler. J'suis content de te revoir. Et lui, il s'appelle comment ? »

D'aussi loin qu'il se souvienne, Mavka n'a jamais vraiment été une petite dotée du courage le plus avéré qu'il connaisse. Ce n'est pas vraiment qu'elle soit lâche, et de toute manière après toutes ces années, difficile de se faire une idée de ce qu'elle est devenue ; mais il avait déjà reconnu dans ses yeux clairs une peur de l'invisible aussi vraie qu'une attirance de l'inconnu, quand elle lui demandait ce que ça faisait d'être un dresseur et qu'il lui avait soigneusement  promis qu'un jour, il lui montrerait pour de vrai, qu'il lui apprendrait. Quand tu seras grande, reviens me voir Mavka. Voilà ce qu'il lui avait dit et quelque part, que la jeune femme qu'elle est devenue s'en souvienne lui fait beaucoup trop chaud au coeur pour qu'il prétende s'en moquer, comme d'habitude. Il est des bijoux qu'on ne peut voir qu'en forçant un peu la serrure de l'écrin, mais le trésor qu'il peut apercevoir derrière le voile de ses cheveux blonds dépassera, et il le sait, tout effort qu'il pourra fournir pour l'apprivoiser.

« Je.. je sais pas. J’veux me lancer, j’veux savoir combattre avec mes pokémons, je veux un jour combattre les arènes. Mais je sais pas commencer si ce n’est que de composer déjà une équipe de six pokémons… » Et c'est un bon début, songe-t-il avec un sourire encourageant, parce qu'après tout, c'est tout ce qu'elle doit viser, Mavka. Cela fait au moins partie des choses les  plus importantes. Autour d'eux, l'équipe du champion observe la nouvelle venue non sans garder une certaine distance. Si Karma, sa Mimiqui, esquisse quelques maladroits petits pas en avant pour les rejoindre en faisant osciller dangereusement la fausse tête de son masque, les autres, à la seule exception de Sophie qui ne quitte  jamais vraiment son périmètre rapproché,  la regardent, la détaillent et l'analysent à distance. S'il ne craint pas le regard du Spiritomb ou même celui d'Exagide, il doit  bien reconnaître que son Lanssorien, lui, a l'air beaucoup trop grégaire pour son bien. Il remettra les  pendules à l'heure plus tard.

Pour le moment, il tend la main, observe le petit Flambino caché dans les bras de sa dresseuse, protecteur sans vraiment l'être comme une petite peluche essaierait de défendre une enfant face à une armée de monstres. « C’est Heimdall. J’l’ai eu quand j’étais petite mais quand on s’est vu je l’avais pas. Il était resté dans sa pokéball dans la sacoche de mon Papi. » Maintenant, il est avec elle ; et ils vont apprendre ensemble, un  peu comme lui quand il a rencontré Sophie, finalement. « Mais du coup t’es un champion, ça veut dire que t’es super fort! » Et Mallory, si peu accoutumé aux rires, ne peut  pourtant  pas vraiment s'empêcher de laisser s'échapper un son joyeux, peut-être trop aigre ; oui, il est fort, et s'il ne s'en vante pas il ne joue pas non plus les faux modestes. « Quand on s'est rencontrés, j'avais déjà battu le champion. Il m'avait dit qu'il me laisserait la place, quand  le temps serait venu. » Haussement d'épaule, sourire. Le temps a fini par arriver, quand bien même il n'y croyait plus. « Tu te souviens de Sophie ? demande-t-il en désignant l'Ectoplasma, grimée sous les traits d'une jeune femme blonde au sourire inhumain, qui dodeline doucement de la tête derrière elle. C'était une Fantominus à l'époque. Je crois qu'elle veut te dire bonjour. » Le dressage, l'aventure, tout commence par le courage,  et elle en manque, Mavka, elle la besoin de comprendre que le monde entier n'est pas aussi effrayant qu'elle a pu se le figurer pendant des années.

« N'aie pas peur. » Les spectres effraient tout le monde. Mavka n'est pas une exception mais Sophie a l'habitude alors elle s'approche, doucement,  tendant une main pâle pour saisir les doigts de  la jeune fille. Les siens sont glacés. « La jolie petite fille aux fossiles, gronde-t-elle affectueusement, la voix rauque. Un jour elle combattra Sophie parce qu'elle sera devenue forte. » Et elle vaincra. Quand elle aura appris. « Elle a raison, et en attendant, on va parler un  peu de ton équipe. Tu viens t'asseoir ? » Ensuite, ils iront en chasse ; il l'emmènera où elle aura envie d'aller, Mavka.

Silencieux et un peu en retrait, Mallory observe Sophie qui s'avance doucement, presse sa main gelée contre les petits doigts de la jeune fille. Mavka a peur, Mavka a sans doute envie de s'enfuir en courant mais c'est bien là qu'il reconnait sans mal l'étincelle de courage qui lui donne envie de réaliser ses rêves de dressage ; en dépit de la peur, c'est un large sourire qui l'éclaire, au moins aussi beau et candide que celui d'un enfant qui découvrirait le jour pour la première fois. Innocente, curieuse, elle regarde l'Ectoplasma saluer la petite fille aux fossiles et ça le touche un peu plus qu'il veut l'admettre, Mallory. Que Sophie se souvienne de la gamine qu'ils ont ramené à son grand père prouve bien au moins qu'elle a compté, même une poignée d'heures, assez pour qu'il choisisse d'honorer sa promesse auprès d'elle. Si Mavka devient une grande dresseuse, ce sera avant tout grâce à son travail mais il a également envie de se dire qu'il aura participé à l'ascension de la jeune femme et de son Pokémon. Quand elle sourit, Sophie dodeline doucement de la tête ; quand elle la complimente, elle s'envole en faisant une pirouette. Si les autres spectres restent bien en retrait de cet échange, elle au moins est adoptée par celle qui a toujours fait office de chef d'équipe, quand bien même le Lanssorien de l'arène tenterait de piquer sa place.

Installée près de lui sur les gradins, Mav est enjouée, heureuse et impatiente. Tout ce qu'elle aura à savoir, il le lui dira ; toute question sera bonne à poser, et à la première, il secoue tout doucement la tête, pour l'encourager à ne pas faire les erreurs des autres ou au moins, à les suivre bille en tête si ce n'est pas ce qu'elle veut. « Chaque dresseur a sa façon de choisir et de s'occuper de ses Pokémon, explique-t-il en prenant appui contre l'assise du gradin, avant de s'allumer une cigarette. Certains capturent les leur uniquement pour affronter les arènes et en choisissent donc six, et puis d'autres en prennent plus, et changent en fonction de leurs besoins. » Et de toute manière, ce n'est pas ça le plus important, songe-t-il en haussant doucement les épaules. « Tu peux avoir autant de Pokémon que tu veux et de tous les types que tu veux, à partir du moment où tu t'engages à prendre soin de ceux que tu captures. Un Pokémon abandonné a beaucoup de mal à faire confiance à un autre humain. » D'un geste de la tête, il désigne sa petite Mimiqui, en retrait. « Karma avait été laissée là par son dresseur quand je l'ai trouvée, ça a été très long de la reprendre en main, par exemple. » Long et fastidieux mais au moins, les choses vont beaucoup mieux maintenant.

« Et si tu veux combattre, pense à demander à tes Pokémon s'ils sont d'accord. Certains n'ont pas du tout envie de se battre, et tu en trouveras forcément pour les remplacer. » Voilà. Les bases sont posées au moins. « Il y a un type que tu aimes bien ? »

Un petit Flambino, c’est déjà un excellent départ pour la jeune fille qui le regarde tout en cherchant à répondre à sa question. Sans doute Mallory l’assomme-t-elle avec ses innombrables conseils ; peut-être en connaissait-elle déjà, et sans le vouloir, il a infantilisé ses connaissances en partant du postulat que de toute manière, elle en manquait. Mais pour une fois, le jeune homme ne fait preuve que de la plus pure des bienveillances ; faire du mal à cette petite, ce serait un peu comme chercher à tirer sur un ange en plein vol. Cela n’aurait  absolument aucun sens. Mavka réfléchit, et le champion est alors invariablement ramené à ses propres rêves de gosse, d’adolescent. Lui n’avait jamais vraiment voulu être un dresseur ; c’est quand Sophie est arrivée dans sa vie qu’un certain nombre de questions se sont alors posées. Que faire de cette petite Fantominus qui avait décidé de le suivre en dépit de ses refus, devait-il l’entraîner là où il ne connaissait absolument rien au dressage ? Il avait bien fallu, parce que la gamine avait besoin de se dépenser, sa curiosité dépassait tout ce qu’il avait pu imaginer. Ensuite, il y avait pris goût, ou du moins l’idée du challenge lui avait au moins permis de prendre du plaisir dans l’apprentissage de son Pokémon, qui avait toujours mis une extrême bonne volonté à se battre, et à lui faire plaisir. Et Mavka ? Qu’envisageait-elle ?

« J’aime tous les Pokémons… Mais je préfère les types feu, roches et acier. » C’est un bon départ, songe le champion avec approbation. Lui a toujours adoré les fées, sans jamais se l’avouer, pour finalement se retrouver avec une armée de spectres. Depuis quelques temps, la donne a changé. Mais Sophie a fait bien des choses dans sa vie qui n’auraient jamais été les mêmes en son absence. Pour Mav, ce sera peut-être, un jour, le cas de Heimdall. « Mais ce que je veux le plus c’est les fossiles. » Et un petit rire s’échappe des lèvres du garçon, avec un hochement de tête approbateur. « C’est pas très étonnant. La chance que tu as c’est qu’une bonne majorité d’entre eux sont de type roche, au moins. Tu n’auras pas à choisir. » Un jour, cette gosse l’affrontera, ici. Il ne sera pas capable d’être aussi cruel qu’avec les autres ; avec elle, il fera attention, il ne lui fera pas de cadeau mais ce sera incomparable avec les autres matches, songe le jeune homme en lui souriant. « Essaie de bien sélectionner tes attaques, si tu veux une équipe avec des types restreints, sinon ça pardonnera pas. » Le savait-elle ? Il préfère se dire que non. « Et pour les champions ? Tu sais déjà qui tu as envie d’affronter en premier ? » D’ailleurs, il lui reste une dernière question. « Tu ne m’as jamais dit pourquoi tu voulais devenir dresseuse. » Ils ne s’étaient pas croisés suffisamment longtemps pour ça ; assez, juste assez, pour qu’il s’y attache et décide d’en prendre soin.

Le dressage, c’est peut-être la réponse pour une jeune fille comme Mavka. Après tout, Mallory ne sait absolument rien de la fine et frêle créature venue jusqu’à l’arène en dépit de la peur pour demander des conseils ; l’enfant qu’elle était n’a donc jamais vraiment oublié une vieille promesse que l’attendrissement qu’il avait éprouvé à l’égard de grands yeux clairs ont fini par générer dans son esprit maltraité. Mavka est l’innocence même, la naïveté de jours heureux dont elle cherche aussi bien la présence que l’origine. Si loin de lui sur tous les points, un pâle soleil d’hiver là où il en a toujours été la nuit, et c’est peut-être cet étrange petit potentiel qui l’a conduit à la laisser venir à lui, Mavka, et ce dès le premier jour. Quand il a ramassé cette enfant apeurée sur un chemin alors qu’il cherchait à apaiser ses propres tourments et qu’il a vu en elle une drôle de figure angélique, il ne savait pas alors qu’elle se souviendrait de lui et de ses spectres, et qu’elle viendrait chercher ce qu’il lui avait promis. Maintenant, et curieusement, il constate que l’idée de lui venir en aide et d’en faire une élève n’est pas aussi désagréable que ce qu’il s’était imaginé, bien au contraire. Cela a ce quelque chose de gratifiant dans son essence-même, d’être à l’origine de la progression d’une jeune femme là où il a toujours pensé que la musique mise à part, il n’était bon en absolument rien. Et surtout pas dans le relationnel.

« Pour le champion je ne sais pas encore, j’me dis que je verrais en fonction des premiers pokémons que j’ai… » Mallory hoche doucement la tête ; c’est une bonne réponse, même si elle va quand même avoir besoin de préciser un peu ses choix. Les dresseurs doivent aller à leur rythme de toute manière, les champions ne disparaîtront pas demain ; tout le monde n’est pas obligé d’entraîner des Pokémon avec la même intensité. La vie à Lathea permet au moins aux gens comme elle de tâtonner, de chercher avant de trouver. C’est étrange, comme elle lui évoque le bourgeon d’une fleur d’hiver, qui mettrait un peu de temps à éclore. Le jour où ça arrivera, en revanche, Mallory sait qu’elle sublimera assurément toutes les autres. « Je… » Et peut-être qu’il a posé une question qu’il n’aurait pas dû poser, mais il fallait bien qu’il sache. Pourquoi avoir choisi cette voie, et ce depuis petite ? Pourquoi se lance-t-elle maintenant ? La question la fait hésiter, mais Mavka doit apprendre à sortir du cocon confortable de silence dans lequel elle a l’air de s’être enfermée. Avec le temps, ça finira par aller mieux. Il sait de quoi il parle.

« J’ai longtemps suivi mes frères et ma sœur lorsqu’ils allaient capturer des pokémons et lorsqu’ils parlaient de combattre des arènes. Ils m’ont donné envie mais m’ont toujours empêché parce qu’ils veulent me protéger. » Ses mains fines et blanches se frottent l’une contre l’autre dans un mouvement de stress pur, ses ongles raclent sa peau pâle comme si cette simple idée, ce simple souvenir, l’enfonçait dans une série de pensées infantilisantes que sa famille a semblé conforter au fil des années. « Puis il y avait les combats pokémons à la télé qui donnaient envie aussi. » Mais Mallory n’est pas son frère ni son père, il n’a pas l’intention de la protéger de cette façon ; l’accompagner seulement, et c’est avec un sourire, léger, que sa main froide s’avance pour se poser doucement sur celles de la jeune femme, écartant ses griffes de ses phalanges. « De quoi est-ce qu’ils essayaient de te protéger ? demande-t-il doucement. Du grand méchant monde ? » Et quelque part, c’était une idée tout à fait louable, bien entendu. Mais ça n’a jamais rien donné, d’enfermer quelqu’un dans son silence pour le protéger. « Ce n’était pas une bonne chose. On peut comprendre les dangers sans avoir à les affronter, il faut juste apprendre à avancer avec prudence. Crois-moi, je sais de quoi je parle. » Et il lui apprendra, il lui montrera. Quoi que finalement, ç’aurait dû être le rôle de ses frères et soeurs, mais peu importe. « Je peux te montrer ça, aussi. Si tu veux, on ira faire une promenade toi et moi, ça t’aidera peut-être pour construire ton équipe. » Et pour prendre l’air, tout simplement. Après tout, lui aussi en a besoin.