Tu es une bonne âme toi, Fairya Althéa Pinkman. Tu es typiquement du genre à offrir de l'aide aux gens et surtout à ceux qui ont besoin d'une seconde chance. Comme cet homme que tu as croisé dans les rues de Castlerain qui avait besoin d'un téléphone. Tu lui as bien sur prêté le tien. De toute façon avec ton motismart, il n'aurait pas pu aller loin l'avantage d'avoir un pokémon dans sa technologie finalement. Même si tu galères à t'en servir. Puis, outre ça, il avait besoin d'aide. Tu as entendu des brides des messages qu'il laissait et tu as compris qu'il sortait juste de prison et avait besoin d'un toit pendant quelques jours, sans plus. Tu n'as pas pu résister, après plusieurs numéro tu t'es approchée et tu as proposé de l'héberger pendant un temps, en contrepartie tu demandais juste un peu d'aide à l'élevage. Jim était une bonne aide par ailleurs, il assistait quelques naissances et t'a bien aidé pour l'entretien de Crèmignon. Il est gentil, tu n'as regretté pour rien au monde l'avoir hébergé. D'ailleurs, vous êtes devenus amis. Pendant les quelques jours où il était chez toi, vous avez pas mal parlé aussi, que ce soit de sa vie sentimentale, un grand amoureux d'ailleurs qui avait hâte de retrouver sa dulciné, ou du pourquoi il a fini en prison. Histoire tragique. De ton coté, tu lui a raconté l'histoire de l'élevage, ton arrivée et tes conflits avec ta mère, parce que c'est venu naturellement dans les conversations finalement. Aujourd'hui, vous devez vous voir aux vieux quartier, l'histoire de passer un peu de temps entre amis et pourquoi pas, t'aider à trouver des smogo qui restent peu trouvable, quand même. Tu prends donc ta voiture et tu roules jusqu'à l'entrée du vieux quartier, tu attends devant la porte avec ton masque à la main. Lorsque Jim se pointe, tu affiches un sourire. « Hey ! Ça va ? » Cela faisait plaisir de le voir, surtout après quelques semaines.

Jim connaît bien Nathalia, et pour cause : c'est ici qu'il travaillait avant de partir pour l'armée. Puisque sa conduite excessivement rapide lui a permis d'arriver largement en avance, il en a profité pour faire un petit tour en ville avant de rejoindre Fairya à l'entrée des vieux quartiers. Six ans, c'est à la fois peu et beaucoup. Au premier regard, la ville n'a pas beaucoup changé : les rues sont toujours sales, la plupart des rares passants portent un masque ou une écharpe remontée sur le visage en dépit des températures clémentes. Certains toussent, sans surprise. Légèrement nostalgique, il a retrouvé la ruelle dans laquelle se tenait autrefois le cabinet qu'il avait récupéré : la majorité de ses stages de fin d'études ont eu lieu ici, et le vieux médecin qui détenait l'endroit le lui a laissé lorsque Jim a eu le droit d'exercer. Quand il a tout plaqué, il a mis le cabinet en vente, mais ce n'est pas exactement comme s'il avait pu répondre au téléphone de là où il était. L'écriteau à vendre est toujours là, à moitié moisi, en partie effacé. Alors ça veut dire qu'il est toujours propriétaire ? Il faudra qu'il jette un oeil à ses comptes pour savoir si les impôts locaux lui ont été prélevés ces dernières années. Qui sait, il pourrait peut-être reprendre du service. Peu de gens accepteraient de se faire soigner par un ancien taulard, mais... après tout, les gens d'ici ont clairement besoin d'un médecin.
Il est un peu morose lorsqu'il rejoint enfin son amie à l'entrée des vieux quartiers, mais ça ne l'empêche pas de sourire gentiment à la jeune femme qui l'accueille avec bonne humeur. « Bonjour Fairya, lui dit-il en arrivant à sa hauteur. Je vais bien, ça me fait bizarre de revenir ici, mais bon. On y va ? »
Il sort son propre masque de sa poche et se le colle sur le visage avant de se diriger vers les anciennes rues, près de la jeune femme. « Et toi, tu vas bien ? Comment se portent les Mélofée ? J'espère que je ne leur manque pas trop, plaisante-t-il, en décidant de ne pas se laisser gagner outre mesure par la morosité. »
Bien sûr, il a donné un coup de main avec tous les Pokémon de l'élevage, mais c'est avec eux qu'il s'est le mieux entendu, indéniablement.

Tu hoches la tête comprenant que ça lui fasse bizarre, tu le comprends bien, même si c'est vraiment qu'en lui proposant l'endroit tu n'y avais pas spécialement pensé. Tu grimaces. « Je suis désolée j'y avais pas pensé en te proposant cet endroit. On peut aller ailleurs, si tu veux ! » Puis, tu hoches la tête de nouveau. « Oui ça va. Burt se languit de toi, mais ils vont bien. » Ton mélofée mâle a un sacré caractère, mais qui se rapproche de celui de Jim et étrangement les deux ont bien accroché et même Poppins a beaucoup apprécié la présence de Jim. Les pokémons de crèmignon en général ont apprécié qu'il soit à l'élevage, mais il est vrai qu'il a créé un lien particulier avec les mélofées et principalement Burt. « N'hésites pas à revenir les voir, ils seront contents. » Il faut le dire, c'est sincière. Aujourd'hui tu sors ta flabébé, Alice. La flabébé blanche peut potentiellement bientôt évoluer et il te tarde que ce soit le cas. « Ta réinsertion sociale se fait correctement, de ton coté ? » Ton coté infirmière qui ressort, et surtout amie, tu t'inquiète pour tout le monde, mais pour tes proches d'avantages. Tu as Maxence qui est dans un cas d'amnésie avec une réinsertion sociale difficilement, il se peut que Jim après quatre ans de prison ce soit la même chose. Il se peut qu'il ait besoin de conseil, peut être ? Tu en doutes, il ne semble pas être celui qui a besoin d'aide pour communiquer avec autrui. Quoique... Tu es quand même contente de le voir et tu attends avant d'entrée dans le vieux quartier dans le cas où il voudrait aller ailleurs, sait-on jamais.

Tu hoches la tête comprenant que ça lui fasse bizarre, tu le comprends bien, même si c'est vraiment qu'en lui proposant l'endroit tu n'y avais pas spécialement pensé. Tu grimaces. « Je suis désolée j'y avais pas pensé en te proposant cet endroit. On peut aller ailleurs, si tu veux ! 
– Oh non, t'en fais pas. J'ai pas peur des souvenirs. Tout va bien. »
Jim rassure la jeune femme d'un sourire, puis prend des nouvelles de l'élevage ; elle est gentille, Fairya, et prévenante. Dans sa vie, il n'a pas croisé beaucoup de gens qui soient dotés d'autant de douceur et de bienveillance désintéressée. C'est tout à fait admirable, même s'il ne doute pas que certains doivent parfois largement en profiter pour tirer certaines situations à leur avantage. S'il surprend quelqu'un avec une attitude pareille, l'autre s'en souviendra. «  Oui ça va. Burt se languit de toi, mais ils vont bien. »
C'est une bonne nouvelle ; Burt est un gars sympa, même s'il est un peu rude, parfois. Ce genre de caractère n'est hélas jamais apprécié à sa juste valeur - sauf par Fairya, bien sûr. Le Mélofée a eu de la chance de tomber sur elle. Un peu comme lui, d'ailleurs. « N'hésites pas à revenir les voir, ils seront contents. 
– Je passerai quand j'aurai un moment, opine-t-il du chef en souriant. Il me manque aussi. »
Bon, tout est relatif, bien sûr ; le Mélofée ne lui manque pas autant que sa femme qu'il a attendue des années, mais en remettant les choses en perspective, il doit admettre que ce petit était vraiment de bonne compagnie. « Ta réinsertion sociale se fait correctement, de ton coté ? »
La question le coupe dans son élan alors qu'il s'apprêtait à admirer à voix haute la blancheur des pétales de la Flabébé de Fairya. Il est un peu surpris, et tourne un regard légèrement froncé vers la jeune femme. Sa réinsertion sociale ? Oui, c'est bien ce terme-là qu'on utilise pour désigner le parcours de quelqu'un qui quitte la prison pour retourner à une vie normale. C'est dingue comme cette expression semble moins insultante quand elle est utilisée pour parler des autres. Là il a un peu l'impression d'être un gros délinquant que les services sociaux doivent prendre par la main pour lui trouver une nouvelle vie ; sauf qu'il ne veut pas de nouvelle vie, il veut retrouver la sienne et pour ça il n'a pas besoin d'aide.
Enfin, Fairya n'a rien voulu dire de tout ça, et encore moins le vexer, c'est sûr. Inutile de prendre la mouche. « Oh, eh bien je suis retourné voir ma femme. Elle m'a collé une gifle sans même me dire bonjour et puis elle m'a claqué la porte au nez. »
Il hausse les épaules, et sourit, tranquille. « Je savais que je lui avais manqué. Elle était super contente de me revoir. »

Alors qu'il confirme que ça va le faire tu enfiles ton masque et tu passes le seuil d'entrée du vieux quartier de Nathalia. Tu es toujours attristée quand tu vois l'endroit et la façon dont certaines personnes sont, ou même certains pokémon. Cependant, tu dis que les pokémons poisons doivent comme des barpau dans l'eau. C'est aussi bien que pas bien, finalement. Puis, il t'affirme qu'il repassera à l'élevage. C'est une bonne chose, il sera bien accueillis. Puis, il semble surpris par ta question de réinsertion sociale. En soit, c'est une réinsertion, même s'il reprend sa vie avant la prison, ça reste une réinsertion ayant été coupé du monde social par la prison. Puis, il te répond. Tu tournes vivement la tête vers lui, l'air désolée quand il annonce que l'amour de sa vie l'a rejetée, mais avant que tu dises quoique ce soit, il affirme qu'il savait qu'il lui manquait. Après tout, tu ne la connais pas, et peut-être qu'elle de ce genre. Ou peut-être qu'il se fait des films. C'est difficile. « Super contente ? Elle semble encore en colère contre toi ? Je ne la connais pas, mais c'est pas une réaction d'une femme contente ça, Jim. » Tu souris derrière le masque, tu ris légèrement même, tu le taquines tout en essayant de lui mettre une possible vérité en face. « Qu'est-ce que tu lui as fais pour qu'elle te ferme la porte au nez après plusieurs années ? » Tu souris encore tout en avançant et regardant autour de toi, espérant croisé un smogo. Jim a du caractère, et particulier. Tu le vois bien avec Burt, ce qui serait le pompon c'est que la chérie de Jim ait le même caractère que Poppins. Ce qui serait comique quand tu y penses, et un peu triste, car Jim va ramer.  

« Super contente ? Elle semble encore en colère contre toi ? Je ne la connais pas, mais c'est pas une réaction d'une femme contente ça, Jim. »
Le rire de Fairya est adorable, et d'ailleurs lui-même ricane aussi, et pas du tout nerveusement, bien au contraire : Eva fait souvent cet effet-là. Ces réactions normales à elle ne sont normales pour absolument personne d'autre au monde. « Qu'est-ce que tu lui as fais pour qu'elle te ferme la porte au nez après plusieurs années ? 
– Eh bien rien du tout, figure-toi. On se disputait, mais ça arrivait souvent ; et puis elle m'a foutu dehors. »
Un coup de colère, ça arrive, surtout à elle ; son coup de colère à lui l'a fait lui obéir mais elle ne peut vraiment pas dire qu'elle ne l'avait pas cherché. Enfin, si, elle peut ; et d'ailleurs c'est très clairement ce qu'elle a l'air de penser mais ça ne l'étonne pas : Eva, ce n'est jamais sa faute, absolument jamais. Sauf quand ça ne l'est vraiment pas ; comme si elle était responsable de ce qui est arrivé à Eden. Bref, elle culpabilise quand elle n'a rien fait mais elle est incapable de se remettre en question quand elle fait de la merde, elle gifle les gens quand elle les aime ; juste que là tout est incohérent mais chaque cas est en accord avec l'autre. « J'étais mort de chagrin, je me suis engagé dans l'armée, j'ai fini en prison et comme tu le sais, je viens de sortir pour la retrouver. D'après elle, j'ai mis trop de temps à revenir. »
Il lève les yeux au ciel en ignorant le petit Nosferapti qu'il entend battre des ailes à vive allure depuis un grenier dont le toit est fendu. Ils ont dû le déranger ; alors, l'homme baisse un peu le ton quand il reprend : « C'est pour ça qu'elle était encore énervée, mais tu parles, de toute façon elle est toujours énervée pour quelque chose. Je sais qu'elle était contente. Je l'ai lu dans son regard. »

Une dispute arrive à tout couple, même si entre toi et Raf ça n'est jamais arrivé. Touchons du bois. Faut dire que pour se disputait avec toi, faut y aller sévère. Toutefois, tu sais qu'il y a des couples c'est régulier avec des gestes ou des paroles blessantes, sans pour autant vouloir du mal à l'autre. Il t'explique la suite, où il a été à l'armée, la prison. T'es étonnée de la raison quand même. Trop de temps ? Tu comprends pas. Elle le met dehors, puis il va à l'armée, il est en prison et elle lui en veut de pas être réapparu avant ? Quelques choses t'échappent. Puis, il dit qu'elle est toujours énervée pour quelques choses et qu'il l'a lu dans son regard. Tu souris, tu trouves ça mignon qu'il s'attache autant à cette femme. « C'est mignon que tu t'attaches à elle comme ça. » Tu souris et tu espères qu'elle lui pardonneras les erreurs qu'il a pu faire, en tout cas dans sa vision des choses à elle qui ne semble pas en accord avec celle de Jim. Cependant, ce n'est qu'un détail, si les deux s'aiment tu aimes à te dire que ça finira par s'arranger, quoiqu'il en soit. « Vous vous êtes connus comment tous les deux ? » Une question intéressante, il parle beaucoup d'elle, mais la rencontre rarement en détail. Peut-être parce qu'elle est loin. Quand une rencontre date de très loin, on la raconte pas forcément. Tu as des amis de longues dates, et il est vrai que la rencontre avec eux n'est pas la chose que tu racontes le plus, puisque c'est comme si tu avais toujours été avec eux. Tu es curieuse en prime, mais ça, ça ne change pas, tu l'es avec tout le monde. Tu soupçonnes d'agacer certains de tes proches ou connaissances avec ta curiosité.

« C'est mignon que tu t'attaches à elle comme ça. »
Jim sourit, attendri ; lui, ce qu'il trouve mignon, c'est qu'elle trouve ça mignon alors que c'est bien plus que ça, ce qu'il ressent pour Eva est puissant, obsédant, immortel ; elle est la femme de sa vie, la seule qu'il a jamais aimée et la seule qu'il aimera toute sa vie. Elle est faite pour lui, elle est faite pour elle ; il ne peut y avoir qu'eux. Alors qu'elle arrête, en plus, de lui parler de ce petit-ami imaginaire qu'elle a sûrement inventé à la va-vite pour le faire fuir : il faudra beaucoup plus que ça. Il ne renoncera jamais à elle. Mais ça, il ne le dit pas à voix haute, parce qu'il s'en voudrait de passer pour un psychopathe dangereux. Jim est quelqu'un de très bien, voyons, il est juste un peu... borné, comme garçon. « Vous vous êtes connus comment tous les deux ? 
– Oh, ça remonte ! fait-il, souriant derrière son masque. C'était il y a plus de quinze ans maintenant. On s'est croisés à la boulangerie d'Ebenelle, à Johto. Je suis tombé amoureux au premier regard. »
Il est toujours rêveur, quand il y repense. Ce jour-là, sa vie a basculé. « Par un heureux hasard, elle avait oublié son portefeuille, alors je lui ai payé son pain. J'étais tout tremblant, elle me coupait le souffle tellement elle était belle. D'ailleurs c'est encore le cas. »
Elle était plus aimable quand elle était jeune, mais sûrement que lui aussi, alors ce n'est pas très grave. « Quand elle est venue chez moi pour me rembourser le pain je lui ai dit que c'était pas la peine et je lui ai proposé de prendre un café. Et voilà. C'est drôle que ça t'intéresse, les gens s'en fichent en général, de ces histoires-là. »

Tu écoutes l'histoire de rencontre entre lui et cette jeune femme. Oui, ça t'intéresse, mais tout t'intéresse. Tu souris en écoutant cette histoire, car tu entends par les mots qu'il emploie et son intonation à quel point il l'aime, et franchement tu trouves ça beau. Tu es une grande romantique toi, et franchement ça te fait plaisir d'entendre des histoires comme ça. Tu adores ça même. Tu t'en mêle d'ailleurs assez régulièrement, des histoires d'amour des autres, parce qu'il t'arrive de voir le bonheur sur le visage d'un de tes amis et en même temps de le ou la voir patauger dans la semoule avec la personne qui fait vibrer son cœur. « C'est adorable. » Tu souris et hoche la tête. « Je suis une grande romantique, j'adore les histoires d'amour et d'avantage quand elle commence aussi bien, avec une pointe de hasard et de destin. » C'est ce qui s'est passé pour toi et Raf, ça avance petit à petit entre vous. « Si tu crois au destin, il te le rendra. » Tu continues de marcher au sein du quartier en espérant voir un smogo à un moment donné quand même. « J'ai vécu ce genre de rencontre. » Tu en souris, toi aussi t'es amoureuse et toi aussi tu ferais tout pour elle. Il lui arrive d'ailleurs de la défendre coûte que coûte même quand elle fait des erreurs. Elle est jeune et a beaucoup apprendre. C'est toi qui lui apprend ce qu'elle peut faire ou ne pas faire, elle a tendance à s'attirer les foudres de la police.

« C'est adorable, observe Fairya en souriant tandis qu'elle hoche la tête. Je suis une grande romantique, j'adore les histoires d'amour et d'avantage quand elle commence aussi bien, avec une pointe de hasard et de destin. »
Oh, c'est certain que le destin s'en est mêlé, oui ; ils étaient faits l'un pour l'autre et ils le sont encore ; d'ailleurs ils n'étaient même pas vraiment séparés à proprement parler, ce n'était jamais qu'une très longue dispute. Maintenant qu'il est revenu, tout va rentrer dans l'ordre, elle a juste besoin d'un peu de temps pour lui donner ce qu'il veut - comme d'habitude, elle a toujours adoré l'emmerder. C'est comme ça qu'ils s'aiment depuis le début, après tout. « Si tu crois au destin, il te le rendra. 
– Je n'en doute absolument pas, répond-il en souriant derrière son masque. »
Comme avant, les Vieux Quartiers sont relativement silencieux ; Jim suit des yeux un Polychombr qui file se cacher dans une ruine un peu plus loin. L'avantage, c'est que le caractère très inhospitalier des lieux donne au moins aux Pokémon la tranquillité qu'ils méritent, ici. « J'ai vécu ce genre de rencontre. 
– C'est vrai ? demande-t-il, curieux. Je ne savais pas que tu étais en couple. »
Il tourne les yeux vers la jeune femme, l'interroge du regard, puis formule : « Il en a de la chance, ton copain, d'avoir quelqu'un d'aussi gentil que toi. Tu me racontes cette rencontre ? »

Tu ris légèrement alors qu'il te demande ta rencontre avec ton petit-ami. Tu rigoles parce que tu n'es pas avec un homme, et d'ailleurs, tu n'es pas avec elle officiellement. Cependant, tu prends le temps de répondre à Jim. « Nous ne sommes pas encore vraiment ensemble, disons qu'on avance peu à peu. Et c'est une femme. » Dis-tu avec un grand sourire, tu ne lui en tires pas rigueurs de toute façon. Il ne pouvait pas savoir et franchement, tu t'en fiches. Puis, tu reprends pour la rencontre. « Je suis arrivée à Lathéa, l'été dernier comme tu le sais, ma grand-mère était gravement malade. Quand elle est décédée, lors de ses obsèques, sa grand-mère est venue vu que c'était une très bonne amie de la mienne. C'est l'une des seules à être venue me parler et me réconforter, personne ne me connaissait, mais elle a compris que j'étais proche d'elle et elle a fait partie de ceux qui m'ont le plus aider pour la rénovation de Crèmignon. » Tu souris derrière ton masque en repensant à tout ces bons moments passé avec elle. « J'ai eu le coup de foudre pour elle, très clairement. » Tu lance un regard à ta flabébé pour être sur qu'elle n'aille pas trop loin avant de reprendre. « Tu vois le bébé goupix d'alola, à l'élevage, je t'ai dis qu'il était réservé ? C'est un cadeau pour elle. » Et pas des moindres, elle a toujours rêvé d'en avoir un et tu t'étais dis qu'un jour tu provoquerais un sourire d'un rêve réalisé sur ce doux visage qui est le sien. Chose réussie, car quand tu lui as annoncé, tu n'avais jamais vu un sourire aussi beau de toute ta vie.

Pourquoi Fairya rigole-t-elle ? Il a dit quelque chose de drôle ? Curieux, Jim tend l'oreille à la réponse de la jeune femme, tandis que son regard court sur le paysage dévasté de l'ancienne Nathalia. Le destin de cette ville est terriblement triste. « Nous ne sommes pas encore vraiment ensemble, disons qu'on avance peu à peu. Et c'est une femme. 
– Oh ! »
Voilà tout ce qu'il trouve à répondre, parce que ça il ne l'a vraiment pas vu venir. Fairya n'a pourtant pas l'air lesbienne... bah, après tout, ça ne le regarde pas. La jeune femme a l'air de sourire derrière son masque, elle est sûrement heureuse comme ça et il suppose que c'est le principal, même si, jolie comme elle est, elle a dû en décevoir plus d'un. « Je suis arrivée à Lathéa, l'été dernier comme tu le sais, ma grand-mère était gravement malade. Quand elle est décédée, lors de ses obsèques, sa grand-mère est venue vu que c'était une très bonne amie de la mienne. C'est l'une des seules à être venue me parler et me réconforter, personne ne me connaissait, mais elle a compris que j'étais proche d'elle et elle a fait partie de ceux qui m'ont le plus aider pour la rénovation de Crèmignon. »
Alors elle a rencontré son âme soeur à un enterrement. C'est peu commun, et pas très romantique, mais peu importe après tout ; l'amour peut nous surprendre n'importe quand. La présence de cette personne a sûrement aidé l'éleveuse à surmonter son chagrin, au moins en partie. Un deuil, c'est toujours difficile. « J'ai eu le coup de foudre pour elle, très clairement. »
Alors elle est sûrement très belle, cette fille. C'est vrai quoi, les coups de foudre arrivent rarement envers ceux et celles qui sont moches. Non pas que ceux-là ne puissent pas trouver l'amour, mais ça demande un peu plus de temps, quoi. « Tu vois le bébé goupix d'alola, à l'élevage, je t'ai dis qu'il était réservé ? C'est un cadeau pour elle.
– Si elle est capable de rendre ce petit Pokémon heureux alors c'est un cadeau merveilleux, autant pour elle que pour lui, répond-il gentiment. C'est quelqu'un de bien, cette fille ? Comment elle s'appelle ? »
Il est très curieux, à vrai dire ; Fairya est quelqu'un de très généreux et elle mérite d'avoir, dans sa vie, quelqu'un qui sache prendre soin d'elle. Et si c'est une femme, eh bien, soit. « Parle-moi d'elle. »