Douceur automnale, loin du froid hivernal s'approchant dangereusement, Joannie dort paisiblement, ne se souciant guère des petits soucis du quotidien. A dire vrai, les choses semblent aller pour le mieux depuis leur dernière dispute. La jolie blonde a finalement couper les ponts avec ses parents après une conversation envenimée. Faire son coming-out si tard n'a pas été des plus simples mais elle a finalement réussit à prendre son courage à deux mains. Elle n'a pas besoin d'eux. Elle n'a jamais eu besoin d'eux, mais la jeune femme s'en est rendu compte un peu trop tardivement. Doux grognement sortant d'entre ses lèvres lorsqu'Astrid la réveille avec douceur. Joannie sourit néanmoins, attendrie et frotte son nez au sien. "J'arrive sous peu, laisse-moi juste émerger." Demande alors la pâtissière après avoir voler un baiser à la jolie brune vivant à ses côtés depuis quelques mois maintenant.

Le réveil est doux et agréable. Joannie s'étire, enfilant des vêtements propres après être passée rapidement par la case salle de bain. rapidement, Annie boutonne son cargo noir avant de réajuster son pull à col rouler. Se coiffant ensuite, la pâtissière roule ses cils à l'aide d'un mascara avant qu'elle ne rejoigne la cuisine un peu mollement. L'approche de l'hiver l'a ralentie un peu, mais Joannie apprécie grandement cette saison et a déjà hâte de voir la neige. Jolie Astrid ayant préparée le petit déjeuner. Toucher par l'attention, Joannie la remercie avec tendresse, lui volant de nouveau un baiser pour ensuite déjeuner avec faim. Moment parfait, les yeux pétillant, Annie finit par se redresser à son tour pour aider sa petite amie à débarrasser la table. "Oui, je suis prête, on peut y aller." Minaude alors la jolie blonde tandis qu'elle récupère son sac à dos, appelant ses pokemon pour qu'ils les rejoignent aussitôt.

Laissant tout le petit monde grimper à l'intérieur du véhicule, Joannie prend ensuite le volant pour rouler jusqu'à un petit parking près de la Forêt aux murmures. Une belle balade aux couleurs d'automne en prévision, la tout juste trentenaire se gare sans mal avant de s'étirer, glissant sur sa tête un bonnet noir, tout ce qu'il y a de plus simple. "Tu es très belle comme ça, tu sais." Petit compliment tendre glissé sans raison, seulement pour faire plaisir à sa douce, tandis qu'elle vient attraper sa main avec douceur, Eden et ses autres pokemon partant courir partout.

Tendre moment en prévision maintenant que les choses ont été mises à plat, il y a quelques jours de cela. Il a été assez dur d'arrêter de penser au fait que ses parents ne voudront certainement plus la revoir, mais Annie se dit désormais que si Astrid est à ses côtés, les choses iront toujours bien, pas vrai ? Sourire attendri en remarquant que la jolie brune a pris l'initiative de s'occuper du petit déjeuner. La pâtissière sait ô combien la dresseuse a toujours eu du mal face aux fourneaux, pourtant, elle fait des efforts et cela la touche tout particulièrement. « Ca sent divinement bon, tu sais. » Avoue la toute nouvelle trentenaire après son anniversaire le jour d'Halloween, tandis qu'elle s'installe pour déjeuner, déjà prête à partir. C'est qu'une nouvelle journée en vadrouille est prévue depuis quelques jours et la Forêt aux Murmures intéresse assez Joannie pour qu'elle soit impatiente d'y aller, même si son esprit reste ombragé par quelques pensées plus directives ; Noël approche et Annie se doit de trouver un cadeau à tomber par terre pour la belle Astrid.

Trajet assez rapide jusqu'à l'endroit désiré. Annie connaît bien la route et la voiture tient assez bien. Elles ne craignent rien. Les pokemon courent rapidement hors de la voiture et la jolie blonde sourit, amusée avant de s'approcher de sa douce pour la complimenter. Astrid a beau dire qu'elle est habillée simplement, Joannie doit avouer que le charme naturelle de la belle brune l'a toujours fait rêvée. Une déesse, ni plus, ni moins à ses yeux. « Aurais-tu peur de finir la tête la première dans la boue ? Ca me rappelle un vague souvenir où … c'était moi qui avait glissée devant quelques Mustebouée hilares ! » Rappelle la pâtissière en riant de cette anecdote datant désormais de plusieurs années. Elles n'étaient que des adolescentes à l'époque. La vie a suivit son cours depuis.